Résumé :
Depuis les attentats du 11 septembre, Barry Donovan est dévoré par le désespoir. Et ce n’est pas son métier de flic, dans un New York accablé par la criminalité, qui lui remonte le moral.
Son seul réconfort : les conversations virtuelles qu’il entretient chaque soir avec un certain Werner Von Lowinsky, aristocrate cultivé et apaisant. Peu à peu, sans s’être jamais rencontrés, ils deviennent amis, se confiant leurs préoccupations les plus secrètes, échangeant sur les sujets les plus intimes.
Mais Barry ignore encore que Werner n’est pas un homme comme les autres…
Des collines de Virginie au coeur de Manhattan, de la guerre de Sécession au XXIe siècle, des flics aux vampires, David S. Khara prouve ici qu’il a trouvé sa voie.
Mon Avis :
Les vestiges de l’aube est un roman qui allie de manière subtile polar et fantastique. Nous sommes plongés dans une brigade du NYPD, peu après les attentats du 11 septembre 2001. L’Inspecteur Barry Donovan se voit confier avec son acolyte une affaire de meurtres : plusieurs hommes d’affaires, riches et célibataires, sont retrouvés morts, exécutés d’une balle en pleine tête. Parallèlement à son enquête, Barry fait la connaissance sur internet d’un quinquagénaire très cultivé, Werner, qui n’est autre qu’un vampire tout droit tombé du XIXème siècle. Ce dernier, qui n’ose encore se présenter sous son vrai jour (pardonnez-moi ce malheureux jeu de mots !), lui propose son aide pour l’enquête en cours…
Mon club de lecture m’avait fait découvrir la suite de cet opus, Nuit Eternelle, il y a quelques mois et j’avais eu un véritable petit coup de cœur. Bien que j’avais été spoilée dans le second tome pour l’intrigue des Vestiges de l’aube, j’avais envie de m’y plonger pour connaître en détail la rencontre entre Werner et Barry. Je n’ai pas été déçue : certes, il y a moins de rebondissements que dans le second mais j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire. J’ai même regretté que ce roman ne soit pas plus long : 260 pages, c’est un peu court. J’en aurais bien lu une centaine de plus !
De plus, j’adore Werner ! Son petit côté Mr DARCY me fait craquer ! Il parle prodigieusement bien, a une culture inextinguible et a un goût très raffiné pour les belles choses : sorte d’Hannibal Lecter sans le côté sociopathe !
Si comme moi, vous aimez le fantastique et que cela ne vous choque pas qu’un vampire apparaisse dans un polar, je ne peux que vous conseiller la lecture de ces deux romans. J’ignore d’ailleurs si l’auteur va écrire une suite mais je croise les doigts !
Note 5/5
Une réflexion sur “Les vestiges de l’aube de David S. Khara”