Martha Jane Cannary (la vie aventureuse de celle que l’on nommait Calamity Jane) de Christian Perrissin

Résumé :

Martha Jane Cannary est certainement l’une des personnalités les plus connus des États Unis d’Amérique, sous le nom de Calamity Jane. Mais qui est-elle réellement ? Christian Perrissin et Matthieu Blanchin se sont penchés sur les écrits de Calamity Jane, Les Lettre à sa fille, et sur de nombreux autres écrits pour nous raconter la vie de cette aventurière, célèbre, mais assez méconnue, qui a croisé le Général Custer, et dont le grand amour se nommait Wild Bill Hickok. Mais c’est avant tout le portrait d’une femme que les auteurs dévoilent au-delà du mythe dans cette trilogie intimiste à grand spectacle.
Née le 1er mai 1852 dans le Missouri, elle est l’aînée d’une famille de six enfants. Ses parents, de pauvres agriculteurs décident de tout abandonner pour aller vers l’Ouest, à Salt Lake City, où vit la plus grande communauté mormone. Elle a 15 ans quand ses parents meurent. Élevant seule sa fratrie, elle se retrouve contrainte de les abandonner pour ne pas avoir à se marier avec un homme qui la convoite. Sa vie aventureuse commence. Un peu partout sur les territoires des Wyoming, Dakota et Montana, on repérera le passage de cette extravagante jeune femme, cocher de diligence un jour, serveuse de saloon le lendemain, cow-girl, sage-femme, poseur de rails… mille petits boulots qui contribueront à lui tailler une réputation sulfureuse dans un Ouest à la fois sauvage et puritain et qui lui vaudront son surnom.

Mon Avis :

Je ne connaissais strictement rien de Calamity Jane : pour tout vous dire, je pensais même qu’il s’agissait d’une hors-la-loi comme Billy The Kid! J’ai donc lu d’une traite ces trois bandes dessinées qui lui ont été consacrées. Et bien, je n’ai pas été déçue! Les dessins et l’écriture ne sont infantiles qu’en apparence car ils nous permettent parfaitement bien de nous immerger dans l’histoire de cette femme hors du commun. La couleur sépia utilisée tout au long du récit nous plonge également dans cette époque et m’a fait penser à ces anciennes cartes postales de la fin du XIXème – Début XXème siècle que je collectionne. le contexte historique est très bien reconstitué également. Malheureusement, il ne reste pas beaucoup de sources sur Calamity Jane. Et es auteurs ont donc dû être contraint de broder et de faire avec la mythomanie du personnage, ce qui n’est pas une mince affaire!

Je reviens donc à l’héroïne principale : le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’agit d’une personnalité hors-norme et douée d’un fort caractère! Dans les deux premiers tomes, je me suis beaucoup attachée à elle car la vie qu’elle mène, surtout pour une femme, est d’autant plus rude qu’elle doit cacher sa féminité aux hommes. Mais, avec le temps et dès ses 25-30 ans (troisième tome), j’avoue qu’elle m’a beaucoup agacée : c’est certainement dû à son alcoolisme et à son côté Bad Girl qui m’a un peu déplu. Néanmoins, Calamity Jane reste une personnalité attachante et qui a le courage de bousculer les codes surtout dans une époque où les conditions de vie ne laissaient pas beaucoup de choix à une femme. Bref, je recommande la lecture de ces trois bandes dessinées qui en fin de compte est davantage pour moi un biographie romancée.

Note 5/5

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