Résumé :
Enrique Rodríguez Ramírez est professeur d’Histoire de l’Art à l’université du Pays Basque (où Altarriba a enseigné la littérature française). À 53 ans, il est à l’apogée de sa carrière. Sur le point de devenir le chef de son champ de recherches, en proie aux rivalités académiques, il dirige un groupe d’étude intitulé : «Chair souffrante, la représentation du supplice dans la peinture occidentale.» Bruegel, Grünewald, Goya, Rops, Dix, Grosz, Ensor, Munch, Bacon sont ses compagnons de rêverie et la matière de son travail. Mais sa vraie passion, dans laquelle il s’investit à plein, est plus radicale : l’assassinat considéré comme un des Beaux-Arts.
Mon Avis :
Cette bande dessinée relate l’histoire d’un professeur d’histoire de l’art qui enseigne dans une université espagnole. Depuis plus de 25 ans, il profite de ses missions pour tuer des personnes par hasard en ne suivant jamais la même méthodologie. Selon lui, « Tuer est un art ».
En lisant cette bande dessinée, j’ai eu la même impression qu’en lisant Dragon Rouge ou le Silence des Agneaux de Harris. le personnage principal est un assassin, plutôt méthodique, intelligent et d’une certaine manière « artistique ». Oui mais voilà, il s’agit d’un tueur et même si ce type est horrible, on ne peut s’empêcher d’avoir de l’empathie pour ce personnage (l’auteur est quand même sacrément machiavélique envers son lecteur!). Rien de plus culpabilisant donc! C’est une bande dessinée saisissante mais dérangeante, dans laquelle on ne s’ennuie jamais. Les dessins sont en noir et blanc : seule la couleur rouge transparaît parfois au fil des pages (sang, rose, pomme, etc…). Il s’agit pour moi d’une grande réussite car elle m’a permis de m’immerger complètement dans l’histoire.
Note 5/5
Une réflexion sur “Moi, assassin d’Antonio Altarriba”