Quatrième de couverture :
1533. L’Italia Federata a conquis le Nouveau Monde. A Firenze, Lodovico Ariosto, poète et conseiller de Damiano de Medici, est pris en étau entre les factions rivales qui se disputent le pouvoir. Telle est la realtà. Le poète s’évade en écrivant une suite à son Orlando Furioso. Et dans cette Amérique de rêve, il devient Ariosto le héros qui, monté sur son hippogriffe fabuleux, va défendre les Cérocchi contre les sorts et les sorciers. Telle est la fantasia
Jusqu’au jour, tragique, où rêve et réalité se rejoignent..
Ce chef-d’œuvre de maestria évoque, par sa construction en abîme d’une réalité subtilement pervertie, Le Maître du Haut-Château de Philip K. Dick
Editeur : Folio
Nombre de pages : 477
Prix : 9.70€
Mon Avis :
Conseillé par Relax67, ce roman avait tout pour me plaire : une uchronie se déroulant quelques décennies après ma période préférée en Italie (Renaissance tardive italienne allant de la fin du XVème au début du XVIème siècle) mais en plein sous le règne d’Henry VIII, en Angleterre.
Le récit est divisé en deux parties : l’une est une uchronie (La Realta) et se déroule en Italie tandis que la seconde (la fantasia) mène son action dans la Nouvelle Gènes, ce qui équivaut aujourd’hui aux Amériques fraîchement découvertes. Dans la première partie, Lodovico Ariosto est un poète de la cour du podestat de Florence, Damiano de Médicis et se retrouve rapidement mélés aux intrigues diplomatiques entre son patron et l’Angleterre. Quand il trouve le temps, il écrit un récit de fiction dans lequel il apparaît comme un courageux chevalier, monté sur un griffon, qui doit sauver les peuplades amis de la Nouvelle Colonie face à un sorcier maléfique.
Je n’ai pas pour habitude de lire les synopsis avant de débuter un roman : peut-être, cette fois, aurais-je dû faire exception tant le récit m’est apparut nébuleux. En effet, j’avais débuté le roman par les soixante premières pages au mois de juillet. Étant donné que je n’y comprenais rien et que je n’arrivais pas à rentrer dans l’histoire, j’avais mis cela sur le compte de la fatigue. En août, pendant mes vacances, j’ai donc recommencé le récit sans me sentir davantage concernée (j’en ai lu environ 220 pages, quasiment la moitié).
– La partie uchronie m’a beaucoup plu et s’est révélée être un jeu de piste pour savoir quelles étaient les évènements qui divergeaient par rapport à notre histoire : l’Italia Federata trois siècle auparavant, Savonarole qui ne meurt pas à Florence sur le bûcher mais se réfugie en Allemagne, Thomas More qui sent que son Roi Henry VIII va le faire exécuter, met sa famille en sûreté dans les Provinces Unies avant de demander l’asile à Florence, les Amériques sous domination italienne et non espagnole, etc… J’ai trouvé cela très intéressant d’autant plus que je ne connaissais pas Lodovico Ariosto et je ne savais pas non plus que le poète avait réellement existé.
– En revanche, la partie Fantasy m’a beaucoup ennuyé et m’a semblé quelque peu ridicule parfois. Déjà, je n’avais pas compris qu’elle se passait dans les Amériques (j’aurais dû lire le synopsis) et le personnage d’Ariosto me semblait un peu grotesque et emphatique. Il est possible aussi que ce soit fait exprès mais j’avoue que je n’ai pas du tout accroché.
En conclusion, je n’ai pas aimé Ariosto Furioso, d’où mon choix d’arrêter à la moitié. Je me suis fortement ennuyée, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages et très honnêtement, même si je connais un peu la période, j’ai trouvé ce roman difficile d’accès sans jamais réussir à véritablement rentrer dans l’histoire.
NB : je vous conseille la critique d’Apophis sur le même roman, très complète et plus positive que la mienne.
Note 2/5
Merci pour le lien 🙂 Je pense que ta critique résume bien le livre : un gros potentiel sur le plan théorique (notamment sur l’aspect uchronique), qui ne se concrétise pas vraiment à la lecture.
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De rien, c’était amplement mérité! C’est toujours un plaisir de lire tes critiques!
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Et c’est toujours un plaisir de lire les tiennes 🙂
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Merci!^^
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