L’ange de la nuit T.1 de Brent Weeks

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Quatrième de couverture :

Le tueur parfait n’a pas d’amis, il n’a que des cibles. Pour Durzo Blint, l’assassinat est un art et il est l’artiste le plus accompli de la cité, grâce à des talents secrets hérités de la nuit des temps. Pour Azoth, survivre est une lutte de tous les instants. Le petit rat de la guilde a appris à juger les gens d’un seul coup d’œil et à prendre des risques -comme proposer à Durzo Blint de devenir son apprenti. Mais pour être accepté, il doit commencer par abandonner son ancienne vie, changer d’identité, aborder un monde d’intrigues politiques, d’effroyables dangers et de magies étranges, et sacrifier ce qui lui est le plus précieux…

Editeur : Milady

Nombre de pages : 552

Prix : 9.20€

Mon Avis :

Azoth est un jeune garçon, rat de guilde qui tente de survivre comme il peut dans les quartiers défavorisés de Cenaria. Sa rencontre avec Durzo Blint, un assassin professionnel, va changer le cours de sa vie. Dès lors, il fera tout pour devenir son apprenti.
Lorsque j’ai acheté ce premier tome, je venais de finir Gagner la Guerre de Jean-Philippe JAWORSKI. Inconsciemment ou pas, j’avais envie de poursuivre dans le même esprit avec un roman qui mettrait encore une fois en scène un assassin professionnel. Et puis, après la critique enthousiaste de Fnitter au sujet de ce premier opus, je n’ai pas été difficile à convaincre!
Oui, mais voilà, il m’a fallu deux mois pour le lire! Ce ne sont pourtant pas les 700 pages qui m’ont rebuté : j’ai l’habitude de lire des pavés. Pourtant, en soit, le roman est loin d’être mauvais, bien au contraire. L’univers imaginé par l’auteur est très travaillé et bien étoffé. On a une myriade de personnages dont la psychologie est assez bien détaillée et retranscrite. Le scénario a beaucoup de ressources et ponctué de rebondissements. Quant au style d’écriture, il est très agréable et fluide.
Alors, qu’est-ce qui a bien pu ralentir ma lecture? J’ai eu beaucoup de mal à rentrer au départ dans l’histoire à cause justement de la complexité de l’univers imaginé par l’auteur. Je dois bien avouer qu’il m’a parfois un peu perdu. De plus, le récit est ponctué de beaucoup de noirceur et de violence : j’ai eu du mal à m’y habituer. Il ne vaut mieux pas d’ailleurs être en pleine dépression car lire ce livre ne va pas vous aider à en sortir! Ensuite, les personnages comme Durzo Blint ou Azoth étaient tellement froids que j’ai eu peu d’empathie pour eux, de prime abord. Enfin, le rythme du roman me semble assez inégal (après ce n’est que mon avis), mais je pense que le livre aurait été beaucoup plus efficace avec 200 pages de moins. Entre les pages 250 et 450, j’ai failli abandonner plusieurs fois car j’avais l’impression de ne pas avancer alors que j’ai dévoré les 250 dernières pages, beaucoup plus efficaces. Au final, je reste tellement partagée sur ce roman que je n’ai pas encore décidé si je vais investir dans le second tome…

Note 3/5

 

5 réflexions sur “L’ange de la nuit T.1 de Brent Weeks

  1. Décidément, après Le roi des Fauves, en voici un autre sur lequel nous ne sommes pas trop d’accord 😉 Pour moi, c’est un méga coup de coeur et pas seulement pour le premier tome (j’ai lu toute la trilogie ^^).

    Mais, clairement, il faut aimer les univers sombres où seule une toute petite étincelle d’espoir brille, ce qui est mon cas 🙂 Contrairement à toi, j’ai trouvé Azoth très attachant par sa volonté de s’en sortir et j’imagine que le côté froid de Durzo Blint vient surtout du fait qu’il paraît très dur et mystérieux dans ce tome.

    Cela dit, la suite est +/- du même acabit que le premier tome – même si j’ai préféré le second -, donc si tu n’as pas trop trop apprécié, ça va être dur de t’y mettre.

    Aimé par 1 personne

      1. Oui, j’ai lu toute la série et aussi celle du Porteur de Lumière, toujours de Brent Weeks. Mais si tu trouves déjà L’ange de la nuit compliqué, celle-là est 10x pire ^^

        Pour les deux tomes suivants de L’ange de la nuit, c’est du même style que le premier. Un peu tordu dans l’histoire, mais toujours très captivant pour ma part. Tu en apprends plus sur les personnages, c’est un bon point 😉 Mais la complexité de l’univers est toujours bien présente. Ca doit être la marque de fabrique de l’auteur ^^

        Aimé par 1 personne

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