Quatrième de couverture :
Vitala Salonius est un assassin surentraîné et une femme aussi attirante que dangereuse oeuvrant pour la libération de son peuple. Sa mission : séduire l’empereur avant de lui porter le coup fatal. Dirigeant d’un pays au bord du chaos, Lucien Florian Nigellus ne baisse jamais sa garde. Sa vie étant menacée à chaque instant, il ne peut se le permettre, même devant cette éblouissante courtisane de passage au palais. Pourtant, Vitala pourrait bien le distraire un instant de ses préoccupations – et combler d’autres besoins… Un assassin n’a pas le droit de succomber à sa proie, Vitala le sait depuis l’enfance. Or Lucien ne ressemble pas au tyran sanguinaire qu’elle s’est imaginé. Prise entre ses convictions et un sentiment plus trouble, Vitala hésite. À qui ira sa loyauté ?
Editeur : Milady
Nombre de pages : 479
Prix : 8.20€
Mon Avis :
J’avais acheté ce livre sur un coup de tête en librairie (ce qui est fort rare!), attirée par la magnifique couverture de Magali Villeneuve et le synopsis. Sitôt rentrée chez moi, je m’étais jetée sur Babelio pour savoir ce qu’il en était. Patatras! Souflée par les mauvaises critiques de mes acolytes, j’avais mis le roman de côté. Puis, mûe par le désir d’abaisser un tantinet ma PAL, je l’ai ressorti. Et devinez quoi? Je ne l’ai pas trouvée si mauvais que cela!
Vitala Salonius, originaire de la province rebelle de Riorca, est entraînée depuis sept ans pour assassiner l’empereur Lucien Nigellus, souverain oppresseur de la province de Kjall. Enfin jugée prête par le Cercle de l’Obsidienne, elle débarque au Palais Impérial sous la couverture d’une gagnante du fameux jeu de stratégie : le Caturanga. Mais sa rencontre avec l’Empereur ébranle ses certitudes : et si Lucien n’était pas le monstre sanguinaire qu’on lui avait dépeint depuis sa plus tendre enfance?
C’est certain et je suis d’accord avec Gwen21, ce roman n’a pas l’envergure d’un Jaworski et ne restera pas dans les Annales pour moi. Néanmoins, il a été un divertissement fort agréable, ce qui, en soi, est déjà beaucoup demandé! Plus sérieusement, le roman ne brille pas par son intrigue assez convenue : il est aisé de deviner la relation future entre Vitala et Lucien et l’issue politique entre le royaume de Kjall et Riorca. Mais, le style d’écriture (ou du moins la traduction) est confortable et fluide. L’univers dépeint est suffisamment bien décrit pour que le lecteur se plonge dedans avec facilité. La seule chose que je reproche, est le manque de description des stratégies des deux armées ennemies, à la fin du roman : l’auteur aurait pu aller plus loin dans la poliorcétique.
En conclusion, le jeu de l’Assassin est un roman divertissant, simple et assez plaisant à lire sans demander trop de réflexion. Je serai néanmoins assez curieuse de découvrir le tome suivant l’Honneur de l’assassin qui sortira en poche, le mois prochain.
Note : 3,5/5
Une réflexion sur “Le jeu de l’assassin d’Amy Raby”