Quatrième de couverture :
Cette enquête semblait élémentaire : quelle femme de chambre indélicate du très chic Callander Square a enterré ses nourrisons adultérins dans le parc ? Mais la vérité est loin d’être aussi simple, et le gentleman inspecteur Thomas Pitt n’est pas au bout de ses surprises, dans cette haute société victorienne où les faux-semblants sont rois.
Editeur : 10-18
Nombre de pages : 382
Prix : 7.50€
Mon Avis :
Je poursuis les aventures de Charlotte Pitt dans ce second tome. La saga d’Anne Perry, comportant à ce jour plus de trente tomes, je pense m’arrêter à celui-ci.
En résumé, deux nouveaux-nés sont retrouvés enterrés dans un parc situé dans le quartier londonien de Callander Square. L’Inspecteur Pitt est alors chargé de l’enquête et commence à interroger le voisinage, sans grand résultat. Son épouse Charlotte et sa sœur Emily décident alors sécrètement de rencontrer les familles aisées du quartier pour en savoir plus.
Tout comme le premier tome, le mystère de Callander Square reste un roman fouillé au niveau du contexte historique. Les relations sociales de la société victorienne sont bien dépeintes, ici l’auteur met surtout l’accent sur les relations ancillaires.
En revanche, le plus gros défaut se situe au niveau de l’intrigue policière qui m’a semblé si longue, linéaire et plate. Je trouve tellement dommage que l’auteur ne distille pas plus d’éléments de l’investigation policière dans son intrigue : c’était déjà ce que j’avais reproché au premier tome. C’est encore plus flagrant dans celui-ci surtout lorsque l’enquête policière est conclue en quelques pages et semble déconnectée de la progression du récit.
Pour ma part, je ne vais donc pas poursuivre la saga, craignant que les autres tomes soient du même acabit. Je risque de m’ennuyer et puis j’ai tellement d’autres découvertes littéraires à faire que je ne vais pas me priver!
Note 2,5/5
« – (…) elle m’a l’air d’une intelligence rare pour une femme.
– Vous voulez dire que, pour une femme, elle professe un intérêt rare pour les sujets qui vous passionnent? Fit Augusta avec une pointe d’acidité.
– N’est-ce pas plus ou moins ce que j’ai dit?
– Non. La plupart des femmes sont parfaitement intelligentes dans les principaux domaines, comme par exemple, l’organisation de la vie quotidienne ; simplement elles ne consacrent pas à la dissection des batailles qui ont concerné d’autres gens dans d’autres pays et dans d’autres époques. Pour ma part, je trouve ce penchant très excentrique et tout à fait déplacé chez une jeune personne bien éduquée.
– Sottises! Répliqua-t-il énergiquement. Tout être doué d’intelligence devrait apprécier l’histoire grandiose de notre pays. » (P. 132)
Une réflexion sur “Le mystère de Callander Square d’Anne Perry”