Quatrième de couverture :
Son père ? Assassiné. Sa mère ? Assassinée. Pour Jay Novacek, la semaine commence à être chargée. D’autant qu’en terme d’héritage, à part un drapeau américain, un médaillon nazi et un agent du Mossad à ses trousses, ce n’est pas l’Eldorado. Pire, il semblerait qu’on se dispute sa tête à grands coups de revolver… Peu habitué à danser avec les balles, Novacek va devoir apprendre. Et vite, s’il veut survivre. Venue des heures les plus sombres de l’Histoire, une terrible machination se met en branle, menaçant l’humanité tout entière. N’est-il pas déjà trop tard pour l’arrêter ?
Editeur : 10/18
Nombre de pages : 308
Prix : 7.50€
Mon Avis :
J’avais découvert David S. Khara grâce à ses deux polars vampiriques Les vestiges de l’aube et Nuit éternelle que j’avais adoré. Si dans ce premier tome d’une trilogie, aucun élément fantastique ne vient perturber le déroulement de l’intrigue, cette dernière n’est pourtant pas complètement dénuée de surnaturel et quelques éléments de science fiction viennent subrepticement s’y glisser.
Jérémy Novacek est un jeune trader new-yorkais qui a bien réussi sa vie : il est beau, possède un appartement cossu, à Manhattan, une voiture m’as-tu-vu et participe à des soirées alcoolisées, bien accompagnées où l’argent coule à flot. Mais, une nuit, il commet l’irréparable…
Quelques années plus tard, son père puis sa mère sont retrouvés assassinés. Il semblerait que les meurtriers veuillent également s’en prendre à lui. Seul indice : sa mère lui a remis avant de mourir un médaillon comprenant une clé marquée d’un signe nazi. Débute alors une course-poursuite pour sauver sa vie et découvrir la vérité…
Le projet Bleiberg est un roman haletant et très maitrisé, dans lequel je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Alternant les passages se déroulant pendant la Seconde Guerre Mondiale, sous le régime nazi avec d’autres plus contemporains, l’intrigue est très dynamique et ne laisse pas le temps au lecteur de se poser. C’est évidemment, le seul reproche que j’aurais à faire. Les révélations et rebondissement s’enchaînent à tambour battant pour arriver à un dénouement rocambolesque mais percutant.
En conclusion, bien que ce roman ne finisse pas sur un cliffhanger et achève son récit, je ne compte pas en rester là et je compte bien me procurer assez vite les deux autres tomes de la trilogie.
Note : 4/5
2 réflexions sur “Le projet Bleiberg de David S. Khara”