Quatrième de couverture du premier tome :
Son père pendu, sa mère suppliciée au gibier de Montfaucon, François Villon connaît les pires atrocités de la vie dès son plus jeune âge. Recueilli par le chanoine de Saint-Benoît, il est envoyé dans le meilleur collège de Paris. Mais à ses études, il préfère la poésie, l’hypocras et la fornication. Poète et ribaud à la fois, il commettra tous les actes possibles, des plus sublimes aux plus abominables.
Éditeur : Delcourt
Nombre de pages : 72
Prix : 15,50€
Mon Avis :
Je, François Villon est une bande dessinée qui avait été désignée comme coup de coeur de mon Club de Lecture, il y a quelques mois. Ne connaissant absolument pas ce poète pourtant apparemment très populaire, en France, à la fin du Moyen Âge, je m’étais dit que c’était l’occasion d’en apprendre plus à son sujet. Il s’agit de l’adaptation en bande dessinée du roman éponyme de Jean Teulé. J’ai découvert cet auteur au travers d’un autre de ses romans : Le magasin des suicides. Malheureusement, à ce jour, ce dernier fait partie, pour moi, du Top 5 des livres que j’ai le plus détesté… Lire cette bande dessinée aurait été ainsi une manière de me réconcilier avec l’auteur.
D’après ce que j’ai pu comprendre sur Wikipédia, il existe de nombreuses zones d’ombres dans la vie du poète, notamment à cause du manque de sources historiques. Jean Teulé propose donc de faire une biographie de François Villon, en comblant les « trous » de manière romancée.
Le poète serait ainsi né le jour de la mort de Jeanne d’Arc, en 1431. Son père aurait été pendu peu de temps après sa naissance et sa mère sera exécutée alors qu’il était encore enfant. Recueilli par le chanoine Guillaume de Villon dont il prendra le nom, il suivra des études à la Faculté des Arts, à Paris. Étudiant turbulent, provocateur et débauché, il deviendra poète à ses heures mais aussi commettra ses premiers méfaits…
Autant le dire tout de suite, j’ai détesté le personnage principal : François Villon, malgré les malheurs qui ont accompagné le début de sa vie, n’a pas vraiment trouvé grâce à mes yeux. Certes, il s’agit d’un antihéros, un poète maudit, mais dont les nombreux travers vont aller crescendo dans le second tome. Je l’ai trouvé tout simplement détestable et il m’a été bien difficile d’avoir de l’empathie pour lui.
En ce qui concerne le récit, je dois bien le reconnaître, c’est âpre, violent et cru. Les viols et les meurtres se succèdent : à la fin des deux premiers tomes, je n’avais qu’une seule hâte, refermer la page sur cette débauche de violence. Je ne comprends pourtant pas pourquoi, j’ai ressenti un tel rejet alors que ce genre de scènes sont monnaie courante dans d’autres romans historiques ou de fantasy, lus précédemment. Il est possible que ce soit l’adaptation en image qui soit à l’origine du malaise. Je ne m’y attendais pas, c’est tout.
Enfin, je voulais terminer sur les dessins : je n’ai pas vraiment accroché aux traits des personnages. En revanche, j’ai adoré les planches avec des reconstitutions du Paris médiéval : les maisons à colombages, les rues étroites et sinueuses, etc… donnent un bon rendu de ce que devait être la ville à cette époque.
En conclusion, Je, François Villon est loin d’être le coup de coeur auquel je m’attendais. Je n’ai pas franchement aimé. Et je ne pense pas poursuivre avec le prochain tome.
Note 2/5
Les dessins sont-ils similaires à ceux présents sur la couverture ?
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Oui, tout à fait. C’est dans le même style.
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C’est rare, en général l’illustration de couverture est superbe, alors que les dessins des planches sont moins bons.
Merci pour l’info 🙂
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Et oui, combien de fois, je me suis faite avoir aussi!
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Ohhh et bien pour moi aussi, de Jean Teulé j’ai lu Le Montespan qui fait aussi partie du top 5 des livres que j’ai le plus détesté donc je ne pense pas que je lirais cette BD!
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^^
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