Coucou tout le monde,
je vais initier un tout nouveau thème sur mon blog : l’écriture.
L’écriture et moi, c’est une longue histoire d’amour, faite de hauts comme de bas, de désamours et de réconciliations. Tout a commencé à huit ans lorsque je créais mes premières histoires sous forme de contes de fées. J’ai abandonné ensuite au collège pour reprendre au lycée avec l’élaboration de nouvelles historique et fantastique (que je n’ai jamais terminé pour la plupart!) et surtout la composition de poèmes. A la fac, par manque de temps, j’ai dû quelque peu laisser de côté cet exercice (j’ai écrit quelques poèmes, rien de plus !) et davantage me concentrer sur la lecture.
Aujourd’hui, je souhaite renouer de nouveau avec l’écriture, notamment, en me faisant plaisir avec mon blog mais aussi en m’inscrivant à un atelier. Et cette bonne résolution s’est matérialisée dès cet été avec la rédaction d’une nouvelle gothique qui se déroule dans l’Angleterre des années 30 (il me reste encore deux chapitres à finir) et la participation à un concours de poésie, en partenariat avec Short Edition, une entreprise grenobloise.
Le sujet : Ecrire un poème sur le paysage isèrois (Vous pourrez le retrouver directement sur le site en cliquant ici).
Je l’avais composé en 2008, lorsque j’avais visité la Tour d’Avallon, un monument néogothique du XIXème siècle, surplombant la ville de Pontcharra. J’avais alors pris quelques photographies de la vallée du Grésivaudan qui m’ont inspiré le poème.
Alter Mundus
Si Ami Lecteur, tu ne crois plus à la Magie,
Il existe en un lieu autant de merveilles que dans la Faërie.
Par une journée d’automne, au fond de cette Brocéliande,
Rend-toi prestement dans ces mystérieuses landes.
Cherche, Ami, le Géant de pierre et de saphir
Où gardent jalousement le secret de leur élixir,
En leur obscur monastère perdu, les Chartreux,
Liqueur insensée et digne Ambroisie des Dieux!
Ce nectar, aux portes du Grésivaudan, te mènera
Car la Tour d’Avallon règne sur ces illusions ici-bas,
Telle une légende du passé, hissée dans sa vallée profonde,
Loin de l’instabilité qui gouverne notre Monde.
Le Cerbère d’Ivoire, embrumé de lumières diaphanes
Qui s’étiolent en filaments radieux, porte son regard profane
Sur le sanctuaire du Chevalier sans Peur et sans Reproche.
Mais, le sortilège peu à peu se rompt : hâte-toi car l’Heure approche.
Bravo !
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Merci beaucoup!
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Alors je ne sais pas s’il faut te souhaiter bon courage ou bonne chance, les deux peut-être?…
Plein de bonnes choses pour cette nouvelle aventure.
En accord avec ton poème, Brocèliande invite à la magie.
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Merci beaucoup Lutin82!
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Très belle initiative ! C’est le plus dur enfin de compte : se dire : j’y crois et je le fais ! Après le reste suit et le plaisir de l’écriture fait le reste… L’atelier d’écriture est aussi un bon moteur. J’en ai animé pendant des années et j’en garde un excellent souvenir… l’échange, le partage, la « curiosité » et la bienveillance : c’est ce qui nous fait évoluer et progresser…
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Oui, entièrement d’accord avec toi!
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Très joli poème, mais en même temps les paysages ne pouvaient que t’inspirer car les photos sont très belles ! 🙂
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Merci beaucoup, c’est très gentil!
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