La confrérie des bossus de Mathieu Gaborit et de Raphaël Granier de Cassagnac

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Quatrième de couverture : 

Les grandes cités de l’harmonde ont une âme, une âme puissante qui se cache dans la bosse de jeunes êtres apparemment insignifiants. Jad est l’un d’eux. A la recherche de ses semblables, il va parcourir Sombreçonge, la ville des mages, risquer sa vie à Kofre, le territoire des voleurs et descendre dans les Abysses, royaume des démons. Mais lorsque l’on abrite un trésor aussi convoité que l’âme d’une cité, il faut savoir reconnaître ses alliés de ses ennemis et parfois arracher son destin des griffes de ceux qui veulent en décider seuls.

Editeur : Mnemos / Ourobores

Nombre de pages :

Prix : 18,00€

Mon Avis : 

J’avais sélectionné ce roman lors de la dernière Masse critique de Babélio car la magnifique couverture m’avait beaucoup fait penser à celle de Jadis, sortie l’année dernière. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard car les deux auteurs Mathieu Gaborit et Raphaël Granier de Cassagnac avaient également collaboré au projet, développé par la même maison d’édition.

La confrérie des bossus est une novella qui s’inscrit dans l’univers de l’harmonde, développé dans deux opus préexistants : Les Crépusculaires et Abyme de Mathieu Gaborit. La novella met en scène Jad, un jeune bossu qui abrite l’âme de la cité de Sombreçonge. Il doit alors rallier ses comparses bossus dans les Abymes et protéger ainsi son trésor caché. Malheureusement, certains de ceux qu’il croisera sur sa route, sont intéressés et poussés par la convoitise…

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Ne connaissant absolument pas l’univers de Mathieu Gaborit, j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le récit et à m’imprégner de l’univers de l’Harmonde. En effet, certains passages m’ont paru bien nébuleux, voire à de nombreuses reprises complètement sibyllins, à cause de la complexité de l’univers développé. Ma lecture m’a semblé difficile et j’ai été de nombreuses fois perdue. Maintenant, il est possible que la novella soit adressée en priorité aux initiés mais j’avais le sentiment de rester un peu en dehors du récit, comme si j’étais punie.

En revanche, je dois bien reconnaître que les deux auteurs possèdent une plume de qualité qui, bien qu’elle ait peiné à me faire agréer à La confrérie des bossus, m’a néanmoins, convaincu de poursuivre l’exploration avec les Crépusculaires et Abymes. En effet, l’univers de l’Harmonde est poétique et originale, certes complexe comme je l’ai dit, mais également bien développé.

Enfin, la présente édition de la novella est de qualité avec un papier épais et agréable à toucher. Le texte est bien aéré mais est surtout agrémenté des jolies illustrations de Julien Delval qui collent bien à l’histoire et à l’univers.

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En conclusion, si vous voulez connaître l’œuvre de Mathieu Gaborit et de Raphaël Granier de Cassagnac, ne débutez pas par cette novella car vous aurez de bonnes chances d’être perdu tout comme je l’ai été. Réservez-donc cet ouvrage à un initié. En revanche, le récit et le développement de l’Harmonde est suffisamment dense et poétique pour avoir attisé ma curiosité. Je pense m’intéresser de près aux Crépusculaires du même auteur.

Je remercie Babélio et les éditions Mnémos Ourobores de m’avoir fait découvrir cette novella.

Note 3/5

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