Rigante, T.1, L’épée de l’orage de David Gemmell

Quatrième de couverture

Il se nomme Connavar et bientôt, les récits de son courage se répandront comme un feu de prairie. Il a juré de protéger son peuple et rien ni personne ne pourra se mettre en travers de son chemin. Or, une prophétie a prédit qu’une armée sans pitié traverserait un jour la mer et détruirait tout sur son passage. Sur cet échiquier, toutes les forces en présence vont jouer leur main : du général Fantôme à la Morrigu, en passant par l’Érudit de Roc et son armée invincible.
C’est compter sans Connavar, dont la quête au cœur de l’ennemi lui offrira deux dons ; une épée magique et un nom qui frappera de terreur ses amis comme ses adversaires. Un nom proclamant une destinée glorieuse et amère : Démone-Lame.

Cette intégrale des éditions Bragelonne comprend le tome 1, l’Epée de l’orage et le tome 2, Le faucon de Minuit. La chronique qui suit ne concerne donc que l’Epée de l’orage.

Editeur : Bragelonne*

Nombre de pages : 760

Prix : 25,00€

* Une édition de poche, au prix de 8,20€, devrait paraître aux éditions Milady, le 20 janvier prochain, mais ne comprendra que le premier tome, l’Epée de l’Orage.

Mon Avis : 

J’ai décidé que l’année 2017 serait consacrée à la découverte de l’œuvre très prolifique de David Gemmell. C’est fou, je n’ai lu que deux livres de cet auteur et ça y est, je suis déjà conquise par sa plume! Rigante m’a été proposé en Lecture Commune par Relax67, Alfaric et Tattooa que je remercie au passage, car j’ai passé un excellent moment. Une fois encore, ce premier tome d’une tétralogie est un véritable coup de coeur!

Connavar est un jeune garçon téméraire et très courageux. Sa plus grande peur? Passer pour un lâche et ressembler à son père, mort alors qu’il n’était encore qu’un bébé. Dès lors, alors qu’il n’est encore qu’un adolescent, il se fait remarquer par ses exploits : il combat un ours féroce et acquiert déjà une renommée qui traverse la mer. Mais, Connavar ne veut pas en rester là et décide de partir à l’aventure pour non seulement apprendre mais également éprouver son courage.

Encore une fois, je ressors conquise de ma lecture. Comme L’étoile du matin, je me suis sentie happée immédiatement par les premières pages.
Le style est toujours aussi fluide (bien que certains passages paraissent un peu « secs » dans le sens où les sujet/verbe/complément dominent certains paragraphes : est-ce un problème de traduction ou le style original était-il déjà ainsi?).
Et l’auteur prend bien le temps de poser son récit en livrant ça et là de petites anecdotes sur les personnages ou la vie au village de Trois-Ruisseaux : non seulement, cela rend le récit extrêmement vivant mais cela permet aussi au lecteur de bien s’attacher aux personnages.
D’ailleurs, j’ai ressenti beaucoup d’empathie à leur encontre, notamment pour Connavar. J’ai tremblé pour lui au sein des champs de bataille, ressenti un serrement au coeur quand il a perdu des proches, lui ai insufflé du courage dans les moments difficiles et même pardonné quand il a commis des actes atroces. David Gemmell a vraiment un don pour les rendre si humains, presque existants et c’est assez rare pour le signaler mais lorsque j’ai terminé le premier tome, j’ai quitté Connavar à regret.
En ce qui concerne le worldbuilding, difficile de ne pas faire la comparaison entre notre propre Histoire et reconnaître là, la conquête de la Bretagne par les Romains, au I-IIème siècle après J.-C. Les Rigantes, les Pannones, les Keltoïs seraient ainsi les peuples celtes et l’Empire de Roc, les Romains. Mais, c’est là où l’on prend toute la mesure du talent d’écriture de David Gemmell, si notre Histoire lui sert de socle pour son récit, il s’en détache également avec brio pour nous livrer une version plus fantasy.

En conclusion, je ne tarirai pas d’éloges à l’encontre de David Gemmell : il est un conteur hors pair et un grand nom de la fantasy anglo-saxonne. Avec regret, je vais suspendre la lecture du tome 2, pendant quelques semaines car je me suis engagée sur d’autres projets de lecture comme une LC avec Relax67 sur Mordre le bouclier de Justine Niogret ou la préparation de la soirée Décitre avec la découverte de Chloé Chevalier et Lionel Davoust. Mais, promis! Je lirai bientôt Le faucon de Minuit!

Note 5/5♥

NB : pour la photo, je n’y suis pour rien si j’ai un chat bibliophile malgré lui et obligé de vivre dans une bibliothèque GN!

40 commentaires

  1. Très bonne critique. Et effectivement, il ne faut pas t’excuser pour la photo avec le chat, au contraire, elle est très amusante ! Il faut faire poser la bestiole pour chaque nouvelle critique à partir de maintenant 😀

    Sinon, le style de Gemmell est « simple » et direct, ce n’est pas un souci de traduction à priori. C’est d’ailleurs une des raisons qui fait que je l’apprécie énormément : pas de phrases alambiquées, pas de vocabulaire à la noix, et pourtant, c’est hyper-prenant, extrêmement fluide et d’un pouvoir évocateur colossal.

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  2. Tu me donnes encore plus envie de lire mon tome de Légende avec deux chroniques aussi enthousiastes. Je sens que tu as adoré et il me tarde désormais de m’y plonger dedans avec délice.

    Pour la construction des phrases, à ce que j’en sais, c’est le style Gemmel.

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