Quatrième de couverture :
« Mémé, c’est ma mémé, même si ça ne se dit plus. Mémé me manque. Ses silences, ses mots simples au Scrabble, sa maison enfouie sous les pommiers et son buffet d’avant-guerre. Ce texte est subjectif, partial, amoureux, ce n’est pas une enquête, ce n’est pas une biographie, c’est ce que j’ai vu, compris ou pas, ce que j’ai perdu et voulu retenir, une dernière fois. Mémé, c’est mon regard de gamin qui ne veut pas passer à autre chose ».
Editeur : J’ai Lu
Nombre de pages : 140
Prix : 6,50€
Mon Avis :
Je suis très en retard dans la rédaction de mes chroniques et j’ai lu Mémé de Philippe Torreton, il y a un petit moment déjà (début mars pour tout vous dire) donc cela va être un peu difficile de me remémorer les sensations que m’a laissées ce livre.
Très sincèrement, si je ne l’avais pas reçu dans le cadre du Club de Lecture du site Psychologies.com (que je remercie au passage ainsi que les Éditions J’ai Lu), je n’aurais jamais pris l’initiative de le lire. En effet, avec Mémé, je sors complètement de ma zone de confort. De plus, je ne connais pas particulièrement son auteur car je m’intéresse très peu au cinéma français et je serais même incapable de citer l’un de ses films. Je n’avais donc pas d’à priori ou d’attentes particulières avant ma lecture.
Avec Mémé, Philippe Torreton rend un bel hommage à sa grand-mère originaire de la campagne normande et issue d’un milieu modeste et agricole. Il livre au lecteur un portrait touchant et tendre de cette femme au mode de vie rude et austère. Le style d’écriture est simple mais oscille tantôt entre de jolies envolées lyrique et poétique tantôt en un récit brouillon qui se perd parfois en digressions. J’ai trouvé ce dernier point un peu dommage. Autre point négatif également : si Philippe Torreton porte un regard nostalgique sur son enfance, j’avais le sentiment qu’il tombait aussi un peu trop facilement dans le « c’était mieux avant ».
En conclusion, si le texte de Philippe Torreton peut toucher par sa tendresse et son amour porté à sa grand-mère, il ne restera pas pour autant dans les annales pour moi. Aussitôt lu, aussitôt oublié.
Note 2.5/5
2.5! En plus, je n’apprécie que peu le personnage. Alors, c’est un non ferme de mon côté.
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Oui, ce n’est pas trop un coup de coeur. Bon, après ce n’est pas mauvais mais comme je n’ai jamais eu ce genre de relation avec mes aïeux, j’ai eu du mal à comprendre.
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J’ai bien vu que c’était bof-bof de ton côté. Je doute en sus du procédé, si tout le monde se mets à écrire sur ses relations avec les grand-parents… cela ne devient pas un peu du voyeurisme?
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Je ne pense pas que l’auteur l’ait vu comme cela. Pour lui, c’était davantage un hommage.
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Je m’en doute. Malgré tout, c’est une tendance qui se dessine qui m’interpelle. Une propension à dévoiler une part d’intimité que l’on retrouve plus régulièrement.
Mais, après je suis peut-être dans le faux; c’est juste un ressenti.
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😉
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J’avais commencé à le lire chez mon père car il trainait là. J’en ai lu peut-être un tiers, et après il a fallut que je rentre. J’en garde le souvenir que tu décris: un très bel hommage à sa grand-mère. Ca m’a rappelé un peu Pagnol, mais en beaucoup moins bien structuré et organisé. Pas mal écrit, mais rien de transcendant non plus. Je ne connais absolument pas Torreton en tant qu’acteur non plus 😛
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