Les 47 Ronins de Sean M. Wilson et d’Akiko Shimojima

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Quatrième de couverture : 

SPOILER : La Bibliothèque d’Aelinel vous déconseille de lire la quatrième de couverture qui suit si vous ne connaissez pas la légende des 47 Ronins et vous invite à passer directement à la chronique.

Au XVIIIème siècle, 47 samouraïs vengèrent la mort de leur maître grâce à un complot qu’ils fomentèrent dans le secret durant deux années. Après avoir réussi leur mission, ces 47 samouraïs dépourvus de maître se suicidèrent comme l’exigeait l’honneur. Cette histoire véridique devenue une légende nationale au Japon, est imprégnée des idéaux profondément ancrés dans la culture japonaise : le sens de l’honneur, la persévérance, la loyauté le sacrifice et le bushido (code des samouraïs).

Editeur : Budo Editions

Nombre de pages : 160

Prix : 12,95€

Date de sortie : 5 Avril 2014

Mon Avis :

J’ai reçu ce manga dans le cadre de la Masse Critique de Babélio : je les remercie ainsi que les éditions Budo pour l’envoi du livre. Des 47 Ronins, je n’en connaissais que le nom popularisé par le film éponyme de Carl Erik Rinsch et sorti en 2014. Mais, là encore, je ne l’avais pas vu. Je me réjouissais donc de recevoir le manga pour découvrir cette histoire si populaire au Japon. Mais, quel dommage d’avoir lu la quatrième de couverture! Elle révèle tout, même la fin!!!

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Du coup, je vais vous faire un synopsis garanti sans spoiler! En 1701, le Seigneur Asano venant du domaine d’Ako ainsi que le Seigneur Kamei de Tsuwano sont accueillis dans le palais du Shogun (Empereur), à Edo (Tokyo aujourd’hui) afin de suivre l’enseignement du Maître de cérémonie, le Seigneur Kira. En effet, les deux jeunes gens vont prochainement recevoir les deux envoyés de l’empereur et pour cela, ils ont besoin d’apprendre et de se conformer à l’étiquette très codifiée de la Cour. Or, le Seigneur Kira néglige son enseignement, pire se révèle être insultant vis à vis de ses deux élèves. Si Kamei parvient à gagner les faveurs du vieil homme au moyen de pots de vins, le professeur retourne alors sa hargne contre Asano. Ce dernier décide de se venger afin de laver son honneur…

Je dois bien l’avouer mais j’ai eu beaucoup de mal à accrocher à ce manga au début pour deux raisons. La première, je n’ai pas du tout aimé les dessins d’Akiko Shimojima et la seconde, je n’arrivais pas à dissocier les deux jeunes Seigneurs Asano et Kamei tant leurs traits sont proches esthétiquement.

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J’ai donc dû relire les deux premiers chapitres pour enfin saisir le propos de l’histoire. Une fois rentrée dedans, j’ai trouvé le manga intéressant car non seulement il relate fidèlement l’histoire des 47 Ronins (Un Ronin est un Samouraï sans Seigneur) mais il permet aussi de s’immerger dans la culture japonaise du XVIIIème siècle qui pour moi était encore inconnue. J’ai ainsi pu appréhender des concepts célèbres mais dont j’étais encore incapable de donner une définition précise comme les termes bushido (code d’honneur du Samouraï) ou seppuku (suicide d’honneur). En revanche, je suis incapable de dire si les costumes ou l’architecture sont fidèles à ce qu’ils auraient pu être à l’époque, ne possédant pas assez de connaissances sur le sujet.

En conclusion, si je n’ai pas aimé l’esthétique du manga des 47 Ronins, force est de constater qu’il m’a au moins permis de connaître cette histoire fameuse au Japon et d’appréhender des concepts jusque là encore flous pour moi.

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