Quatrième de couverture :
« Dans la forêt profonde, non loin de l’Orphelinat, sommeillait une ruine inquiétante et très ancienne, enfouie dans une végétation épaisse. Un vrai labyrinthe. Cornélia en avait découvert le chemin et je l’avais aidée à s’y retrouver. Oh, comme je le regrette… »
Le corbeau Jack nous raconte le destin inouï de deux orphelines, Cornélia l’aveugle et Virginia son amie. Fascinées par la légende mystérieuse de l’Anneau d’or, elles rêvent d’une autre vie. Et sont prêtes à tout…
Editeur : Albin Michel Jeunesse
Nombre de pages : 46
Prix : 19,00€
Date de parution : 4 Octobre 2017
Mon Avis :
C’est au moment de Noël, l’année dernière, que j’ai vu apparaître de nombreuses fois cet album jeunesse dans la blogosphère, notamment dans la wishlist de La tête en claire. Il faut dire que sa magnifique couverture a tout de suite suscité mon intérêt et j’ai eu de la chance car une des bibliothèques de ma ville l’avait acquis entre temps.
Jack était un tout jeune corbeau lorsqu’il a été sauvé des griffes d’un chat famélique par Cornélia. Cette dernière est aveugle depuis tout bébé et vit à l’orphelinat du Grand A, tenu par des sœurs. Le nouveau duo désormais inséparable fait également entrer dans leur cercle une autre jeune fille de l’institution, Virginia à la chevelure flamboyante. Les deux jeunes filles grandissent et entretiennent une amitié sans faille jusqu’au jour où arrive « Génius la main froide », un beau devin mystérieux et érudit qui a tant voyagé…
La première impression positive que j’ai eu au sujet de la couverture de l’album s’est rapidement confirmée avec la lecture. Chaque page de texte est agrémentée d’une illustration qui s’avère être un ravissement pour les yeux. Si la thématique générale est d’inspiration médiévale, les illustrations m’ont surtout fait penser aux œuvres des Pré-Raphaélites que j’affectionne particulièrement (une impression confirmée à la fin du livre, notamment dans la biographie de François Roca). En effet, difficile de ne pas voir dans le personnage de Virginia, la muse de Dante Gabriel Rossetti, Jane Burden ou dans certains décors, des peintures de John William Waterhouse, notamment The Lady of Shalott.
En ce qui concerne le texte, je resterais plus réservée. J’ai beaucoup apprécié la première partie. Non seulement, elle présente une certaine originalité (le conte a pour narrateur un corbeau et l’une des protagonistes principales est aveugle) mais elle s’inspire aussi de tout un folklore pré-existant. Je citerais ainsi le mythe arthurien (le retrait de l’anneau d’or de l’autel en pierre par Cornélia m’a rappelé l’épée Excalibur retirée d’un rocher par le Roi Arthur) ou le Seigneur des Anneaux (un anneau qui influencerait la personnalité de son possesseur).
En revanche, la seconde partie perd peu à peu de son souffle épique pour complètement retomber à plat dans sa chûte. Je m’explique : La malédiction de l’anneau d’or semble être le préquel d’Anya et le Tigre Blanc des mêmes auteurs, paru en 2015. Malheureusement, cela n’a pas été signalé et je me suis faite complètement spoilée l’intrigue du premier tome (notamment lorsque Virginia rencontre la Reine Anya et que cette dernière lui raconte son accession au trône). Peut-être que je me trompe étant donné que je n’ai pas lu le premier tome, mais j’ai le sentiment que La malédiction de l’anneau d’or est conclue par l’intrigue d’Anya et Tigre blanc. J’ai trouvé cela dommage.
En conclusion, La malédiction de l’anneau d’or est un album jeunesse absolument magnifique qui vaut le coup d’oeil surtout pour ses illustrations de qualité. En revanche, je pense qu’il serait plus judicieux de débuter par Anya et Tigre Blanc, cela vous éviterait non seulement de vous faire spoiler le premier tome mais également d’avoir des déconvenues à la lecture du second.
Personnellement, j’ai adoré. En même temps, je ne connaissais pas « Anya et le tigre blanc ». Ça aide peut-être.
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Moi non plus. Je l’ai découvert dans la bibliographie des auteurs. Mais quand j’ai vu Anya avec le tigre blanc, ça a fait tilt. Du coup, j’ai vu qu’il était aussi dans ma bibliothèque. J’irai l’emprunter pour savoir si mon intuition était la bonne.
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Les dessins sont magnifiques en tout cas ! Merci pour cette découverte, je ne l’avais pu passer celui-ci 🙂
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Avec plaisir! Oui, effectivement, j’ai flashé sur les dessins aussi.
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Le pitch de départ est très intéressant. Dommage que cela retombe à plat comme tu le dis… J’essaierai peut-être l’autre roman, pour peu que l’étiquette « jeunesse » ne soit pas synonyme de « manque de profondeur ».
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C’est un album d’une quarantaine de pages donc c’est un peu difficile de faire quelque chose de « creuser ». Mais, la première partie tait vraiment intéressante. Je compte lire le premier tome aussi.
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Oui, les dessins sont magnifiques !
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Oui, en effet!
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Oui, magnifique!
Mais jeunesse. Je veraai à la prochaine génération! 😉
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😉 Tu peux l’emprunter juste pour le lire!
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C’est pas faux! 😉
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