Quatrième de couverture :
Ellen Cohen rêve de devenir chanteuse. Sa voix est incroyable, sa personnalité aussi excentrique qu’attachante, son besoin d’amour inextinguible. A l’aube des années 1960, elle quitte Baltimore pour échapper à son avenir de vendeuse de pastrami et tenter sa chance à New York.
Editeur : Gallimard
Nombre de pages : 272
Prix : 24,00€
Date de parution : 17 Septembre 2015
Mon Avis :
Cette bande dessinée avait été l’un des coups de coeur de mon Club de lecture, il y a un petit moment déjà. Mais, c’est surtout lorsque j’ai lu les deux tomes de Culottées de Pénélope Bagieu très largement relayés dans La blogosphère que ma bibliothècaire m’a proposé de lire également California Dreamin’.
Ellen Cohen est issue d’une famille juive de Baltimore exilée de Russie depuis la fin du XIXème siècle. C’est son père, grand passionné d’opéra, qui lui donnera le goût du chant. Et il faut dire qu’Ellen possède un certain talent pour la scène : assumant ses rondeurs, elle possède un humour qui la rend immédiatement sympathique et sa voix est sublime. Alors, à dix-neuf ans et contre l’avis de sa mère, elle se donne cinq ans et part à New York pour devenir une star….
Si je vous dis Ellen Cohen, cela ne vous dit rien? Alors, si je vous parle de son nom de scène, Mama Cass, toujours rien? Et The Mamas and The Papas, le groupe de rock folk dont elle a fait partie dans les années 60? Très bien, je joue ma dernière carte car vous ne pouvez QUE connaître leur chanson la plus connue : California Dreamin’.
Je fais ma maligne comme ça après avoir lu cette bande dessinée mais tout comme vous, je ne connaissais que la chanson.
Cette bande dessinée est une adaptation tirée en grande partie d’une biographie dédiée à Ellen Cohen : A little dream of me : The life of « Mama » Cass Elliott. Au début de la BD, un journaliste de radio interroge des fans du groupe et leur demande ce qu’ils en pensent :
Et c’est vrai qu’Ellen est sympathique : dotée d’une personnalité atypique, drôle, ayant une très belle voix, elle s’assume comme elle est, elle y croit et elle y va à fond sans se soucier de ce que pensent les autres d’elle. Elle est un personnage véritablement touchant même si ce ne devait pas être facile tous les jours tant sa personnalité est envahissante. Elle aime être au devant de la scène.
Quant aux dessins, j’avoue ne pas vraiment adhérer : j’ai eu le même problème avec les autres bandes dessinées de Pénélope Bagieu, à l’instar de Culottées ou des trois tomes de Pénélope. Mais, force est de constater que l’auteure parvient parfaitement à faire passer ses messages. Bien que je n’aime pas l’esthétisme visuel, je dois néanmoins avouer que l’ambiance des années 60 est très bien reconstituée que ce soit au travers des coiffures, des costumes, du décor ou des mentalités de l’époque. En effet, le lecteur rentre véritablement dans ce monde où la jeunesse cotoyait le mouvement Peace and Love et ses à-côtés si vous voyez ce que je veux dire.
En conclusion, California Dreamin’ est une bande dessinée très bien documentée et elle retranscrit bien les années 60 ainsi que la biographie d’Ellen Cohen. Souvent drôle, décalée, elle met en avant un personnage hors du commun et attachant. Sans qu’elle ne soit un véritable coup de coeur, j’ai tout de même apprécié ma lecture et évidemment je la recommande même si le groupe de The Mamas and The Papas ne fait pas partie de mon univers musical.
eh bien voilà je me coucherai un peu moin sbête moi qui ne connaissais que la chanson
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Oui, c’est exactement ce que je me suis dite quand j’ai terminé cette bd. 😉
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Je ne connaissais pas l’artiste non plus, tu m’intrigues 🙂 Et puis j’aime bien Pénélope Bagieu (pas tant pour les dessins, comme tu le soulignes, mais pour les thèmes abordés) Merci pour cette découverte !
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De rien! Oui, je crois que je suis tombée sous le charme des BD de cette auteure.
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Sympa !!
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Oui, en effet!
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