La bataille d’Anghiari de Marie Cosnay

9782915995107FS

Quatrième de couverture :

Quelques jours après le poème, Txabi quitte la maison familiale pour l’engagement révolutionnaire. Peut-être, ai-je lu chez Lorenzo Espinosa, résolvait-il ainsi les grandes souffrances de son âme adolescente. Entre l’absurdité de la vie et la lutte pour la liberté, il n’y a qu’un pas. Il fallait que la lutte fût absolue. Le destin n’est rien s’il ne possède dans le tapis, en image tressée, quelque mort exemplaire.
Marie Cosnay gratte l’Histoire comme certains grattent les murs du Palazzo Vecchio à la recherche de la fresque perdue. Elle trouve, enfouie, la poésie de Txabi Etxebarrieta, des bribes, des vues – mais pas l’ensemble de la scène. La bataille d’Anghiari eut lieu le 29 juin 1440, opposant Milanais et Florentins ; elle mobilisa onze mille soldats et dura quatre heures ; leur champ de bataille, un pont.
De cet affrontement, il ne reste rien dans la mémoire commune, rien, mise à part la représentation qu’en fit Léonard de Vinci (1504-1506). Cette image peinte sur le mur de la salle du Grand Conseil du Palazzo Vecchio de Florence a été recouverte par une fresque de Vasari. De l’œuvre de Léonard, ont été conservées des études préparatoires dont aucune ne montre l’ensemble de la scène. La partie centrale appelée La Lutte pour l’étendard est connue par des copies : celle appelée Tavola Doria (anonyme, 1504-1506) et celle attribuée à Pierre Paul Rubens (1600-1608), tableau conservé au Louvre.

Éditeur : L’or des fous

Nombre de pages : 141

Prix : 20.00€

Date de parution : 15 Avril 2013

Mon Avis :

En sélectionnant ce livre lors de la dernière Masse Critique de Babélio, il était tout à fait légitime que je m’attende à un ouvrage parlant de la Bataille d’Anghiari comme indiqué dans le titre et la quatrième de couverture. Quelle ne fut pas ma mauvaise surprise lorsque je me suis rendue compte qu’au bout de quatre-vingt pages, en réalité, il n’en était rien! J’ai donc fini ce dit-livre en lecture rapide à un peu plus de la moitié, dimanche soir et j’ai un peu attendu avant d’écrire ma chronique dans le but qu’elle soit au minimum professionnelle.

D’habitude, à cet endroit, je vous concocte toujours un petit résumé-maison pour vous donner un aperçu du livre. Excepté que cette fois, j’en suis parfaitement incapable. N’y voyez pas là de la mauvaise foi de ma part ou de la pure paresse, c’est juste que La bataille d’Anghiari est incompréhensible! Il part d’une femme dénommée Paloma, modèle d’un peintre pour ensuite partir sur un jeune homme à priori mort sous les coups d’un policier en passant par le mouvement nationaliste basque puis alterne avec des écrivains et poètes comme Baudelaire ou Marguerite Duras. Le livre mélange les époques, les lieux géographiques sans queue ni tête, sans fil rouge. Bref, c’est un véritable fatras, un fourre-tout dont je n’ai absolument pas réussi à démêler les fils. Mais, de la Bataille d’Anghiari en question? Rien! Je suis même incapable de dire quel est le rapport entre le contenu du livre et son titre.

En conclusion, vous vous doutez bien que je ne vais pas vous vanter les mérites de ce livre car il n’a absolument pas trouvé grâce à mes yeux. Pourtant, j’essaye toujours d’équilibrer mes chroniques mais pour la première fois, je n’ai aucun point positif à souligner. Pire! Il y a eu clairement tromperie sur la marchandise, ce qui ne m’a pas mise dans les meilleures dispositions. Mais, lorsque le texte se veut bavard, brouillon et digne des meilleures tirades de la Pythie, je pense qu’il n’y a plus rien à sauver…

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