Quatrième de couverture :
1881. Non loin de Londres, une femme est exécutée par pendaison à la prison de Camberwell. Un an plus tôt, quelques années avant que Jack l’Eventreur sévisse à Whitechapel, on retrouve dans le quartier voisin de Limehouse les corps de deux prostituées, sauvagement assassinées. Très vite, la rumeur se répand qu’un « Golem », figure monstrueuse de la tradition hébraïque, erre dans les rues de la ville en quête de nouvelles victimes.
Néanmoins, ceci n’empêche pas une troupe de théâtre locale de continuer à se produire dans les cabarets populaires. Parmi les comédiens, Elizabeth Cree et Dan Leno, adepte du travestissement. Lors d’un spectacle, John Cree, bourgeois érudit et écrivain insatisfait, fait la connaissance d’Elizabeth. Tombé sous son charme, il finit par l’épouser. Mais quelques temps plus tard, on découvre le corps sans vie, empoisonné, de John…
Editeur : Archipoche
Nombre de pages : 332
Prix : 7,80€
Date de parution : 3 Janvier 2018 pour la présente édition et 1996 pour la première édition française.
Mon Avis :
J’avais repéré ce roman en librairie grâce à sa couverture du film éponyme et la présence en premier plan de l’acteur Bill Nighy (Underworld, Harry Potter ou Pirates des Caraïbes). Et quelques jours après, je l’ai remporté sur Facebook grâce à un jeu organisé par Babélio que je remercie au passage ainsi que les éditions Archipoche.
Nous sommes à Londres, huit ans avant les terribles meurtres de Jack l’Eventreur qui défrayeront la chronique pendant plusieurs mois et resteront dans la postérité. Mais dans le quartier misérable de Limehouse, sévit aussi un autre meurtrier surnommé par la Presse, le Golem du nom d’un monstre issu de la mythologie juive fait d’argile et aux velléités destructrices. Le détective John Kildare (Bill Nighy dans le film) est mandaté par Scotland Yard pour enquêter. Il sera alors amené dans les bas-fonds de Londres, au coeur de venelles sordides dans lesquelles tentent de survivre de nombreux indigents allant des prostituées aux ouvriers faméliques mais aussi des comédiens de cabaret…
Je tiens à le signaler d’emblée mais j’étais sous l’emprise d’un traitement médicamenteux pendant toute la lecture de ce roman. Cela a donc pu affecter mon ressenti et le fait que j’ai mis aussi une dizaine de jours à le finir. En effet, l’impression qui domine est une certaine confusion.
Confusion dans les évènements qui ne sont pas dans l’ordre chronologique (à charge du lecteur de remettre un peu d’ordre) et au niveau des personnages un peu nombreux à mon goût. Si le roman se veut choral (genre que j’adore d’habitude), j’ai eu beaucoup de mal à discerner qui était en train de parler.
Et Confusion au niveau du genre du roman. Est-ce un roman policier? Difficile à dire dans le sens où le lecteur n’assiste pas au déroulé d’une enquête traditionnelle. Contrairement à ce qu’indique l’affiche du film, c’est Elizabeth Cree, le personnage principal et non le Détective John Kildare. Est-ce un roman historique? Il est vrai que le contexte est plutôt bien développé et l’on sent que Peter Ackroyd a fait quelques petites recherches sur la société victorienne à Londres au XIXème siècle pour donner corps à son récit.
Enfin, le roman possède quelques petites longueurs ce qui m’a fait décrocher plusieurs fois. En revanche, le twist de la fin sur l’identité du Golem provoque la surprise chez le lecteur et est plutôt bien amené.
En conclusion, le roman Golem, le tueur de Londres est une lecture que je vais vite oublier. En revanche, je suis plutôt intriguée par le film sorti en 2016, surtout si celui-ci s’incrit davantage dans le genre policier comme le laisse suggérer l’affiche et la bande annonce.