Cité internationale de la Tapisserie : Aubusson tisse Tolkien

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Coucou tout le monde,

j’espère que vous allez bien. Je reviens vers vous pour vous présenter la dernière étape de mon voyage en Bretagne avec la visite de l’exposition sur Tolkien, à la Tapisserie d’Aubusson, le 12 Août dernier.

Allez, c’est parti!

Fondée au XVème siècle dans la Creuse, la tapisserie d’Aubusson a développé de nombreux savoir-faire reconnus puisqu’elle a été inscrite au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO, en 2009. Elle est à l’origine d’œuvres mondialement célèbres à l’instar de la Dame à la Licorne, aujourd’hui exposée au Musée de Cluny, à Paris.

A l’origine du projet 

Dès 2010, la Tapisserie d’Aubusson a voulu renouer avec la tradition des grandes tentures narratives des XVIIème et XVIIIème siècle, inpirées d’un grand récit littéraire (L’Odyssée d’Homère ou la Jérusalem délivrée de Torquato Tasso, par exemple). Partant de cette réflexion « A quoi ressemblerait une tenture du XXème siècle fondée sur un grand récit littéraire? », le nom de J.R.R. Tolkien s’est imposé. Avantage majeur : Tolkien n’est pas seulement un écrivain au grand talent et à la renommée certaine, il est également à l’origine d’une oeuvre graphique. D’ailleurs, cet héritage ne serait pas assez mis en valeur aux yeux de son fils Christopher et de son beau-fils, Baillie par rapport à l’oeuvre littéraire.
En 2013, les héritiers Tolkien rencontrent le directeur de la Cité internationale de la tapisserie Emmanuel Gérard et le conservateur Bruno Ythier. Ils sélectionnent ensemble quatorze dessins et aquarelles conservés à la Bodleian Library d’Oxford et les font numériser en haute résolution.

Des œuvres sélectionnées…

Avertissement : chaque photo des dessin et aquarelle est accompagnée du texte original correspondant que j’ai repris directement sur le Site de la Tapisserie d’Aubusson consacrée à l’exposition. Je vous conseille d’aller faire un tour car il est très bien fait et instructif. En ce qui concerne les photos, seule celle d’Orthanc n’est pas de moi.

Les œuvres sélectionnées se répartissent en quatre séries correspondant chacune à des œuvres majeures de J.R.R Tolkien.

1- Les lettres du Père Noël :

Il s’agit d’un recueil de lettres que J.R.R Tolkien a écrites entre 1920 et 1943 pour ses enfants, au moment de Noël et agrémentées d’un dessin. Ce recueil a été publié à titre posthume, en 1976 par son fils Christopher.

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Christmas 1926 (Extrait) : La manette déclenchant les feux d’artifice de l’Aurore Boréale se trouvait toujours dans la cave de mon ancienne maison. L’Ours du Pôle Nord savait qu’il ne devait jamais, au grand jamais y toucher : je ne l’y autorisais qu’en certaines occasions comme la Noël. Il pensait qu’elle était bloquée depuis que nous avions déménagé ; quoi qu’il en soit, tout de suite après le petit déjeuner, il a tourné autour des ruines (il cache des choses à manger), et il a déclenché toutes les Lumières Septentrionales de deux années en une seule fois. Vous n’avez jamais entendu ni vu quelque chose de semblable. J’ai essayé d’en faire un dessin, mais je tremble trop pour le faire comme il faut, et comment peut-on d’ailleurs peindre la lumière fusante ? »
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Christmas 1928 (Extrait) : Que croyez vous que le bon vieil ours est devenu et qu’a-t-il fait cette fois ? Rien de mieux que d’éteindre toutes les lumières. Pas moins que de dévaler de haut en bas l’escalier principal jeudi dernier ! Nous avions commencé à sortir les premiers colis des magasins pour les descendre dans le hall. Ours Polaire a insisté pour mettre une énorme pile sur la tête en même temps que plusieurs paquets sous les bras. Boum Badaboum Crac ! horribles gémissements et grognements : je me suis précipité sur le palier et j’ai réalisé qu’il était tombé du haut jusqu’en bas pour atterrir sur le nez essaimant tout au long une traînée de ballots, de paquets, de colis et de toutes sortes de choses – et qu’il était tombé sur quelques-uns et les avait écrasés. J’espère que vous n’avez pas reçu l’un d’eux par mégarde ! Je vous ai fait un dessin de tout cela. »
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Christmas 1933, (Extrait) : « Une nuit, le jour même de l’anniversaire de Christopher, je me suis réveillé en sursaut. J’avais entendu des couinement et des bredouillements et senti une mauvaise odeur dans ma plus belle chambre, la verte et la pourpre que je venais de décorer avec le plus de faste possible. J’ai alors entrevu un petit visage méchant à la fenêtre. J’ai été plutôt surpris car ma fenêtre se trouvait au-dessus de la falaise ; cela voulait dire que les Goblins chevauchaient des chauves-souris (…). J’étais déjà bien réveillé quand j’ai entendu un tapage provenant des magasins au fond des caves. (…) j’ai essayé de faire un dessin de ce que j’ai vu quand je suis descendu – après avoir écrasé un Goblin sur le paillasson (…). Ours Polaire pressait, aplatissait, piétinait, boxait et envoyait les Goblins dans les airs ; il rugissait comme un zoo et les Goblins hurlaient comme des sifflets de locomotive. Il était splendide. (N’en dites pas plus : ça m’a plu énormément !) »

2- Le Silmarillion

Écrit dès les années 1917-1920, cet ouvrage est resté inachevé à la mort de Tolkien, en 1973. Son fils Christopher le fait également publier à titre posthume, en 1977.

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Halls of Manwë (Palais de Manwë) – Taniquetil, Chapitre 1 (extrait) : « La demeure des Valar sur Almaren fut entièrement détruite et ils n’en avaient pas d’autre sur la surface de la Terre. Ils quittèrent donc les Terres du Milieu et se rendirent dans le Pays d’Aman, territoire de l’Extrême-Ouest situé au bord du monde. (…) Nul ne connaît, hormis les Valar, l’étendue de cette mer, qui conduit aux Murs de La Nuit. Sur la côte Est du Pays d’Aman venait finir Belegaer, la Grande Mer de l’Ouest, et comme Melkor était sur les Terres du Milieu et qu’ils ne pouvaient le renverser, les Valar fortifièrent leur demeure en élevant près de la côte les Pelori, les plus hautes montagnes du monde. La plus haute de ces montagnes, fut celle dont Manwë décida de faire son trône : le sommet sacré du Taniquetil, disent les Elfes, Oiolossë l’Eternelle Blancheur, disent les Eldou, ou Elerrina la Couronnée d’Etoiles – il a bien d’autres noms et plus tard les Sindar l’appelèrent Amon Uilos. De leur palais de Taniquetil, Manwë et Varda pouvaient voir toute la terre jusqu’au fond de l’Orient. »
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Glorund sets forth to seek Tùrin (Glorund part à la recherche de Tùrin), Chapitre 21, (extrait) : « Trois jours de voyage les menèrent à Amon Ethir, le Mont des Espions, que Felagund avait fait édifier jadis à grand-peine, une lieue avant les portes de Nargothrond. Mablung fit garder Morwen et sa fille par un cercle de guerriers, leur interdit d’aller plus loin, et comme il ne voyait aucun ennemi du haut de la colline, il descendit vers le Narog avec ses éclaireurs, aussi prudemment qu’il le put. Glaurung avait pourtant senti leur présence, il sortit comme une flamme enragée et se jeta dans le fleuve d’où s’éleva un nuage de vapeur nauséabonde. Mablung et sa troupe, aveuglés, se perdirent, et Glaurung traversa le Narog. »
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Numenorean Carpet (Tapis Numénoréen), La Chûte de Numenor (extrait) : « Elendil fit tout ce qu’avait ordonné son père, ses navires furent placés sur la côte Est du pays, les Fidèles y firent monter leurs femmes, leurs enfants, leurs biens de valeur et beaucoup de marchandises. Il y avait là nombre d’objets très beaux et de grand pouvoir, tels que les avaient produits les Numenoréens aux jours de leur sagesse, des coupes, des bijoux et des rouleaux où le savoir était inscrit en lettres rouges et noires. Il y avait les Sept Pierres, le don des Eldar, et le navire d’Isildur portait l’Arbre encore jeune, le rejeton du Beau Nimloth. »
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Mithrim, La formation de la Terre du Milieu, Chapitre 13, (extrait) : « Avant que la Lune vint éclipser la froide lumière des étoiles, l’armée de Feanor remonta l’estuaire du Drengist entre les Collines de l’Echo, Ered Lomin, et atteignit le vaste territoire d’Hithlum. Quand ils arrivèrent sur la rive nord du grand lac Mithrim ils installèrent leur camp dans la région qui porte le même nom. Mais les hordes de Morgoth, alertées par le fracas de Lamoth et l’incendie de Losgar, traversèrent les cols des Montagnes de l’Ombre, Ered Wethrin, et attaquèrent Feanor par surprise avant que le camp ne soit complètement installé et en position de défense. Les plaines grises de Mithrim virent alors la Seconde Bataille des Guerres de Beleriand. »

3- Le Hobbit :

Rédigé de manière intermittente entre les années 20 et 30, il est publié en 1937.

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The Trolls, Chapitre 2 (extrait) : « Armés des sacs qu’ils utilisaient pour emporter leur butin, mouton ou autre, ils attendirent dans l’ombre. Chaque fois qu’un nain arrivait en haut et apercevait le feu, les pichets renversés et le mouton à moitié dévoré, hop ! un sac puant lui tombait dessus à l’improviste et il était fait prisonnier. […] « Ça leur apprendra ! » dit Tom ; car Bifur et Bombur leur avaient causé beaucoup d’ennuis, se débattant comme des forcenés, ainsi que le font les nains lorsqu’ils sont pris au piège. Thorin arriva en dernier – sans se laisser prendre par surprise. Il avait flairé le danger et n’eut pas besoin de voir les jambes de ses compagnons dépasser des sacs pour se rendre compte que quelque chose ne tournait pas rond. Il se tint dans l’ombre à quelque distance et lança avec fermeté : « Qu’est-ce qui se passe ici ? Qui ose tabasser mes gens ? » « Ce sont des trolls ! », dit Bilbo, caché derrière un arbre. Ceux-ci l’avaient complètement oublié. « Ils se terrent dans les buissons avec des sacs », dit-il. »
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Rivendell, Chapitre 3 (Extrait) : « Puis ils parvinrent au bord d’une dépression abrupte – si soudainement que la monture de Gandalf faillit glisser en bas. « Nous y voilà enfin ! » annonça-t-il, et les autres s’assemblèrent autour de lui pour contempler la vue. Loin en bas s’étendait une vallée. Ils pouvaient entendre la voix d’un torrent qui coulait, tout au fond, dans son lit de pierres ; le parfum des arbres flottait dans l’air, et il y avait une lueur sur le versant opposé, de l’autre côté du cours d’eau.  Bilbo n’oublia jamais comment, ce soir-là au crépuscule, ils dégringolèrent le chemin sinueux et escarpé qui menait dans la vallée secrète de Fendeval. L’air se réchauffait à mesure qu’ils descendaient, et l’odeur de pin lui donnait sommeil, si bien que, de temps à autre, il s’endormait et manquait de tomber, ou se cognait le nez sur l’encolure du poney. Plus ils s’enfonçaient dans la vallée, plus ils reprenaient courage. Les pins cédèrent la pas aux hêtres et aux chênes. Il y avait dans le soir une atmosphère réconfortante. Les dernières touches de vert avaient presque disparu dans l’herbe lorsqu’ils arrivèrent enfin à une clairière non loin au-dessus des rives du cours d’eau. »
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Bilbo wake up with the Early Sun in his Eyes (Bilbo se réveille avec le soleil du matin dans les yeux), Chapitre 7 : « Cette fois, on lui [Bilbo] permit de monter sur le dos d’un aigle et de s’accrocher entre ses ailes. Le souffle de l’air était partout sur lui et il ferma les yeux. Les nains criaient des adieux et se promettaient de récompenser le Seigneur des Aigles s’ils en avaient un jour l’occasion ; et quinze grands oiseaux déployèrent leurs ailes au flanc de la montagne. À l’Est, le soleil frôlait encore l’horizon. La matinée était fraîche, et la brume sommeillait au creux des vallées et serpentait de part et d’autre des cimes et au sommet des collines. Bilbo entrouvrit les yeux. Ils étaient déjà hauts dans les airs : le monde paraissait lointain et les montagnes disparaissaient rapidement derrière eux. Il referma les yeux et s’agrippa plus fermement. »

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Conversation with Smaug (Conversation avec Smaug), Chapitre 12 (extrait) : « Smaug était étendu là, dragon de forme immense, rouge doré, et il dormait profondément. Un grondement émanait de ses mâchoires et de ses narines, ainsi que des volutes de fumée ; mais dans son sommeil, son feu couvait. En-dessous de lui, sous ses membres et sa longue queue enroulée, et partout autour de lui, éparpillés jusque dans les recoins les plus sombres, gisaient des tas et des tas de choses précieuses, de l’or brut ou finement ouvré, des gemmes et des joyaux, et de l’argent maculé de rouge dans l’embrasement de la salle. Smaug, les ailes repliées comme une chauve-souris de taille gigantesque, était étendu en partie sur le côté, de sorte que le hobbit ne pouvait voir sa partie inférieure et son long ventre pâle, tout incrustés de joyaux et de fragments d’or après qu’il fut resté si longtemps allongé sur ce somptueux lit. […] Bilbo s’était déjà fait conter et chanter toute la richesse des dragons, mais la magnificence d’un tel trésor, la gloire qu’il évoque et la convoitise qu’il suscite, ne lui étaient jamais apparues aussi clairement. Son  cœur transpercé, envoûté, se remplit du désir des nains ; et il contempla, immobile, oubliant presque le redoutable gardien, l’or incalculable et inestimable… »
4- Le Seigneur des Anneaux, paru en 1954-1955.

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The forest of Lothlorien in Spring (La forêt de Lothlorien, au printemps), Livre II, Chapitre 6 (extrait) : « Ils regardèrent dans la direction qu’il indiquait, et ils virent devant eux la rivière bondir vers le fond de la vallée, puis poursuivre son cours dans les terres basses pour se perdre dans une brume dorée. « Là sont les bois de Lothlorien ! dit Legolas. C’est la plus belle des résidences de mon peuple. Nuls arbres ne ressemblent à ceux de cette terre. Car, en automne, leurs feuilles ne tombent point, elles se muent en or. Ce n’est pas avant l’arrivée du printemps et l’éclosion de la nouvelle verdure qu’elles tombent, et alors les branches sont  chargées de fleurs jaunes ; et le sol du bois est tout doré, dorée est la voûte et ses piliers sont d’argent, car l’écorce des arbres est lisse et grise. C’est ce que célèbrent encore nos chants de la Forêt Noire. La joie emplirait mon cœur si je me trouvais sous les ramures de ce bois et que ce fut le printemps ! »
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Orthanc, Livre III, Chapitre 8 (extrait) : « Toutes les routes descendaient entre leurs chaînes vers le centre. Là, se dressait une tour de forme merveilleuse. Elle avait été façonnée par les constructeurs d’autrefois qui avaient égalisé l’Anneau de l’Isengard, et pourtant elle ne paraissait pas être due à l’art des Hommes, mais avoir surgi de l’ossature même de la terre dans l’antique tourment des collines. C’était une pointe et une île de roc, noire et luisante : quatre puissants piliers de pierre à plusieurs côtés étaient soudés en un seul, mais près du sommet, ils s’ouvraient en cornes écartées aux pinacles aussi aigus que des fers de lance et aussi affilés que des couteaux. Entre eux était ménagé un étroit espace, où, sur un sol de pierre polie portant des inscriptions étranges, un homme pouvait se tenir à cinq cents pieds au-dessus de la plaine. C’était là Orthanc, la citadelle de Saroumane, dont le nom avait (à dessein ou par hasard) un double sens ; car, en langage elfique, « Orthanc » signifie « Mont du Croc », mais dans l’ancienne langue de la Marche, « Esprit rusé ». »

… à la réalisation des tapisseries

Chaque oeuvre graphique mesurant environ une vingtaine de centimètres de côté est ensuite reproduite à une plus grande échelle (plusieurs mètres carrés) pour former le carton de la future tapisserie. Il s’agit d’une sorte de gabarit qui va aider le lissier (l’artisan spécialisé dans la fabrication de tapisserie) à transposer le dessin en motif de tissage.

Dragon du carton transposé en tapisserie

Ainsi, de 2017 à 2021, treize tapisseries murales et un tapis seront réalisés, ce qui représentera 130m2 de tissage au total.

A l’heure actuelle, seule une tapisserie a été entièrement réalisée. Il s’agit d’un épisode connu de Bilbo le Hobbit :

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Bilbo comes to the Huts of the Raftelves, (Bilbo arrive aux huttes des Elfes des radeaux), Chapitre 9 (Extrait) : « Ainsi M. Bessac finit tout de même par arriver dans un lieu où les arbres devenaient plus clairsemés de chaque côté. Un ciel plus pâle se dessinait entre leurs cimes. Le sombre cours d’eau s’élargit soudain et rejoignit le flot généreux de la Rivière de la Forêt, arrivée en trombe des grandes portes du roi. Au milieu de cette échancrure, à la surface des eaux qui glissaient imperceptiblement, se voyaient les reflets changeants et brisés de nuages et d’étoiles. Puis le flot pressé de la Rivière de la Forêt entraîna tous les fûts et les barriques vers sa rive septentrionale, où son  cours avait sculpté une large baie. Celle-ci était ceinturée de hautes berges qui donnaient sur une plage de galets, et du côté est, un petit promontoire rocheux s’avançait jusqu’au rivage. La plupart des tonneaux s’échouèrent dans ses eaux peu profondes ; d’autres se heurtèrent à sa jetée de pierre. »
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Détail de la tapisserie, Bilbo comes to the Huts of the Raft-Elves

Mon Avis sur l’Exposition Aubusson tisse Tolkien

De prime abord, je ne vous cache pas avoir été déçue pour trois raisons :
– Une seule pièce est consacrée pour le moment à l’Exposition.
– Une seule tapisserie a été réalisée.
– Les dessins et aquarelles exposés ne sont pas les originaux.

Après réflexion, je pense qu’il faut surtout se montrer patient. Lorsque j’ai vu la publicité de l’exposition, je ne savais pas que le projet en était à ses débuts. À partir de 2021, il y a des chances que les treize tapisseries et du tapis réalisés seront les chefs d’œuvre d’Aubusson et davantage mis en valeur qu’aujourd’hui, bénéficiant même d’un plus grand espace.
En attendant, vous pouvez tromper votre impatience avec l’exposition permanente consacrée au savoir-faire de la Cité de la tapisserie à Aubusson. Elle s’est avérée être fort passionnante.

J’espère que cette série d’articles vous aura plu et je vous laisse avec une petite dédicace aux jumelles Kin et Kara de Plumes de lune auxquelles j’ai pensé en faisant cette photo :

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La licorne est largement représentée dans la ville d’Aubusson

18 commentaires

  1. Waouh, c’est génial! J’adore ces illistrations.
    Je n’en avais jamais entendu parler, j’attendrais sûrement que le projet soit plus avancé pour m’y rendre mais ton article est génial.
    J’adore Bilbo sur le tonneau dans la rivière (le grand) et Orthanc, mais elles sont toutes vraiment sympa.

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  2. aaaaah j’ai rien regardé parce qu’avec Kara on y va samedi hihi ! Enfin j’ai vu ta conclu quand même et nous comme on est à côté, je pense qu’on y retournera de temps en temps pour voir les évolutions. Et vouiiiii la liiiiiicoooooorne !
    Kin

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  3. « Les dessins et aquarelles exposés ne sont pas les originaux. » Hélas non, ils (ou au moins certains, je n’ai pas fait attention s’il y avait des copies, mais je ne crois pas) sont en ce moment à la Bodleian Library (Weston building) à Oxford, pour l’exposition « Tolkien, Maker of Middle-earth » – je les ai vus cette semaine ! – et vu la protection des documents mise en place (pas de photos, notamment) et la rareté, pour le moment, de l’exposition tout court de ces documents, je ne suis pas du tout étonnée que les originaux ne soient pas arrivés à Aubusson.

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