Quatrième de couverture :
Les lieux changent. Les bonnes manières de travailler restent.
Dans les locaux modernes, les bureaux d’angle et les fontaines à eau font place à des espaces ouverts où les chiens sont parfois les bienvenus. Mais si les lieux de travail ont changé, les caractéristiques d’un collaborateur fiable restent les mêmes.
De l’optimisation de la productivité aux relations amoureuses entre collègues, en passant par la gestion de la cuisine commune, Ma vie au boulot est un guide pour se sentir bien – peu importe le lieu de travail où l’on est.
Editeur : Au fil de soi
Nombre de pages : 185
Prix : 14,95€
Date de publication : 9 octobre 2018
Mon Avis :
Lorsque Babélio m’a proposé début octobre cet ouvrage en Masse critique privilégié (je les en remercie d’ailleurs ainsi que les éditions Au fil de soi), j’ai accepté car cela faisait à peine un mois que j’avais changé de travail. Je m’étais dit que cela serait intéressant d’avoir un guide qui donne des conseils pour ne pas commettre d’impair lors d’une nouvelle prise de poste ou lors d’une intégration dans une nouvelle équipe. Malheureusement, les aléas de la livraison ont fait que je l’ai reçu très tardivement (fin novembre) et j’étais déjà bien installée dans mon poste actuel. Toutefois, même si je l’avais eu à temps, je ne suis pas certaine que cet ouvrage m’aurait vraiment correspondu…
Molly Erman, la trentaine, après avoir travaillé dans la presse et l’édition new-yorkaise, notamment pour The Vanity Fair, dirige actuellement le service communication de l’entreprise New Lab, située à Brooklyn. Elle possède dix ans d’expérience et a voulu dans un petit guide instiller quelques conseils pour que son lecteur puisse se sentir le plus à l’aise possible au travail. Ainsi, ses 75 idées sont agencées en 13 chapitres balayant ainsi largement les thématiques du travail, allant de l’organisation aux relations de travail, en passant par sa hiérarchie, les moments difficiles ou le départ de l’entreprise.
Pour commencer, je trouve le titre français peu adapté : en effet, le lieu de travail principalement concerné dans l’ouvrage s’apparente à l’activité tertiaire et plus précisément, dans un bureau, ce qui exclu donc une bonne partie de la population active. Au lieu de Ma vie au boulot, pourquoi ne pas l’avoir plutôt appelé Ma vie au bureau? Cela aurait été beaucoup plus fidèle au titre original : Work life, a survival guide to the modern office que l’on peut traduire par La vie au travail, un guide de survie au bureau.
En ce qui concerne la forme, le design est très agréable à regarder. Ses 75 fiches sont ainsi organisées : à gauche, un dessin épuré et coloré illustre un texte aéré et organisé en courts paragraphes à droite. La lecture en est donc aisée et rapide. Cette conception graphique correspond parfaitement à un lectorat jeune dont l’impression est renforcée par la présence d’un petit bracelet en tissu à la fin de l’ouvrage avec la maxime «Être heureux, c’est choisir le bonheur ».
Pour ce qui est du fond maintenant, c’est là où le bât blesse. Molly Erman est américaine et certaines situations ne me semblent pas adaptées à la France. Pour exemple, je citerais la fiche « Quand l’alcool coule à flot et gratuitement » (page 83) présent dans le cinquième chapitre sur La culture de la boite. Apparemment, certaines entreprises américaines laissent à disposition de ses employés de l’alcool. Si une astérisque (probablement rajoutée par l’éditeur français) signale que cette situation n’est pas encore adaptée à la France (la consommation d’alcool est en théorie interdite sur le lieu de travail), pourquoi ne pas supprimer purement et simplement ce chapitre?
De plus, les idées prodiguées tout au long de cet ouvrage ne me semblent pas toujours de bons conseils :
– Certaines sont généralistes. Pour exemple, le fait de débuter un mail par « Bonjour » me semble tout à fait normal ou prendre des notes lors d’une réunion, coulant de source.
– D’autres ne me paraissent pas toujours réalisables : dans la fiche « Faire une pause », dans le quatrième chapitre Prendre soin de soi, il est conseillé de sortir faire un tour dehors afin d’éviter toute carence en vitamine D (page 67). Pour ma part, et ce pour des questions de responsabilité, je ne peux pas quitter l’établissement pendant mes heures de travail sauf si une réunion sur un autre lieu m’y oblige).
– Quant à certains conseils, ils apparaissent tout simplement hors de propos dont le titre de la fiche « Se faire porter pâle (quand on est pas malade) », au dixième chapitre sur les absences (page 153), parle de lui-même…
Pour ma part, cela fait plus de dix ans que je travaille dans un bureau justement et je n’ai pas eu le sentiment que Ma vie au boulot m’ait apporté quoique ce soit de concret ou de nouveau. En revanche, le design moderne et les conseils prodigués pourraient tout à fait correspondre à un lectorat jeune (autour d’une vingtaine d’années) qui viendrait tout juste d’intégrer la vie active.
Certainement pas pour moi! Ni historique, ni SFFF, je n’ai pas le temps de lire autre chose.
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J’accepte rarement maintenant aussi lorsque ce n’est plus dans mes genres de prédilection. Mais là, comme je changeais de boulot, je me suis dite que l’ouvrage aurait peu être utile. Oui, ben c’est un peu raté!
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