Dans ma PAL : Novembre 2019

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Coucou tout le monde,

j’espère que vous avez passé une bonne fête d’Halloween? Comme je vous l’annonçais, il y a deux jours, je vais vous présenter ma PAL de Novembre dont le nombre de livres va être sensiblement le même que celui d’octobre.

Allez, c’est parti!

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Station Métropolis, direction Coruscant d’Alain Musset, chez Le Bélial. Opération Masse critique de Babélio.

Quatrième de couverture : 

Depuis la fameuse Metropolis de Fritz Lang jusqu’à la cité-planète de Coruscant dans Star Wars, en passant par les mégalopoles étouffantes de Soleil vert ou Blade Runner, les villes du futur, réelles ou imaginaires, semblent concentrer les maux : démesure et surpopulation, violence et oppression, pollution et ghettoïsation… La science-fiction aurait-elle peur des villes ? N’y aurait-il de salut que dans leur destruction ? Telles sont les interrogations soulevées par Alain Musset, géographe et directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, qui nous livre ici un ouvrage référencé et engagé.
Alors que les prévisions indiquent que deux personnes sur trois habiteront dans des centres urbains à l’horizon 2050, il devient crucial de déterminer comment mieux habiter et vivre ensemble. Or en la matière, la science-fiction sait nous indiquer le chemin pour ne pas faire des villes un enfer sur Terre…

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Les Lions d’Al-Rassan de Guy Gavriel Kay, chez J’ai Lu.

Quatrième de couverture : 

Depuis l’assassinat, quinze ans auparavant, du dernier khalife, l’Empire d’Al-Rassan est éclaté en cités-états rivales. Dans ce climat troublé, la discorde règne, et inlassablement se querellent Asharites, Adorateurs des étoiles d’Ashar, Kindaths et Jaddith, les fils du Dieu-soleil Jad.
Il est cependant une menace plus grande encore qui pèse sur le Royaume : au nord, les anciens monarques d’Espéragne semblent s’organiser pour lancer une guerre sainte de reconquête.
C’est dans ce contexte instable que trois destinées d’exception vont se croiser. Trois êtres que tout oppose : Rodrigo Belmonte, le prestigieux chef de guerre jaddite, Jehane, brillant médecin Kindath, et Ammar Ibn Khairan, le poète Asharite, celui-là même qui jadis assassina le Khalife…

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Je suis fille de rage de Jean-Laurent Del Socorro, chez ActuSF

Quatrième de couverture :

1861 : la guerre de Sécession commence. A la Maison-Blanche, un huis clos oppose Abraham Lincoln la Mort elle-même. Le président doit mettre un terme au conflit au plus vite, mais aussi à l’esclavage, car Faucheuse tient le compte de chaque mort qui tombe. Militaires, affranchis, forceurs de blocus, politiciens, comédiens, poètes… Traversez cette épopée pour la liberté aux côtés de ceux qui la vivent, comme autant de portraits de cette Amérique déchirée par la guerre civile.

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Fantasy & Histoire(s), Actes du colloque des Imaginales 2018 sous la direction d’Anne Besson, chez ActuSF.

Quatrième de couverture : 

La fantasy, ou « l’histoire-fiction » ? Ce livre rassemble les actes du premier colloque universitaire organisé dans le cadre du Festival des Imaginales, entièrement consacré à la fantasy sous l’angle de ses rapports avec l’Histoire. Seize articles de spécialistes s’intéressent aussi bien aux romans (Eddison, Tolkien, Le Guin, Rowling) qu’aux formes audiovisuelles ou encore au vaste domaine des jeux de rôle et des reconstitutions historiques.
Erudit mais très accessible, il donne un éclairage nouveau sur ce genre, actualisant sa place dans les littératures de l’imaginaire.

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Chiens de guerre d’Adrien Tchaikovski, chez Denoël

Quatrième de couverture : 

« Je m’appelle Rex. Je suis un bon chien ». Rex est un bon chien. C’est un biomorphe, un animal génétiquement modifié, armé de fusils-mitrailleurs de très gros calibre et doté d’une voix synthétique créée pour instiller la peur. Avec Dragon, Miel et Abeilles, son escouade d’assaut multiforme, il intervient sur des zones de combat où les humains ne peuvent se risquer. Rex est un bon chien. Il obéit aux ordres du Maître, qui lui désigne les ennemis.
Et des ennemis, il y en a beaucoup. Mais qui sont-ils réellement ? Se pourrait-il que le Maître outrepasse ses droits ? Et si le Maître n’était plus là ? Rex est un bon chien. Mais c’est surtout une arme de guerre hautement mortelle. Que se passerait-il s’il venait à se libérer de sa laisse.

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Roi du matin, Reine du jour d’Ian McDonald, chez Denoël

Quatrième de couverture : 

Emily Desmond, Jessica Caldwell, Enye MacCall, trois générations de femmes irlandaises, folles pour certains, sorcières pour d’autres. La première fréquente les lutins du bois de Bridestone quand son père, astronome, essaie de communiquer avec des extraterrestres qu’i imagine embarqués sur une comète. La seconde, jeune Dublinoise mythomane, se réfugie dans ses mensonges parce que la vérité est sans doute trop dure à supporter.
Quant à Enye MacColl, katana à la main, elle mène un combat secret contre des monstres venus d’on ne sait où.

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Le Bazar Renaissance, comment l’Orient et l’Islam ont influencé l’Occident de Jerry Brotton, chez Les Liens Qui Libèrent.

Quatrième de couverture : 

La Renaissance a vu des changements majeurs, dont les impacts dessinent encore le monde d’aujourd’hui. Jerry Brotton raconte cette période remarquable dans un livre qui place l’épanouissement européen dans un contexte révélateur. Cet ouvrage se place au cœur d’un grand débat et a été largement relayé comme une contribution à faire connaître, et comprendre, la part que l’Islam a joué dans la Renaissance européenne.
C’est par le contact de l’Europe avec le reste du monde, et particulièrement avec le riche et cultivé Orient, que la Renaissance a pu être ce qu’elle a été. Les européens se percevaient alors dans le miroir de l’Orient, l’Empire Ottoman leur a fait prendre conscience de leur position relative, et c’est durant cette période par exemple qu’ils se sont pour la première fois nommés « européens ». Ce livre est le premier récit concis et clair de la Renaissance comme un phénomène global, et non comme un évènement purement européen.
L’auteur s’attaque à la vision traditionnelle de cette période qu’il définit avant tout comme le fruit bénéfique de la rencontre des cultures européennes et orientales. L’Europe n’a pas échangé que des biens matériels, mais aussi des connaissances et des idées avec ces voisins islamiques, africains, et asiatiques. Voici une histoire culturelle de haut calibre, dans laquelle Jerry Brotton révèle des éléments comme l’interprétation du tableau d’Holbein « Les Ambassadeurs », un catalogue des influences internationales en Europe, ou l’influence arabe sur les sciences, l’astronomie et la géographie.

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La Science fait son cinéma de Roland Lehoucq et Jean-Sébastien Steyer, chez le Bélial.

Quatrième de couverture : 

Défier les lois de la physique avec Ant-Man, et celles de l’anatomie avec Godzilla. S’aventurer aux abords d’un trou noir… et y plonger avec Interstellar. Communiquer avec les aliens comme dans Premier Contact. Se retrouver seul sur Mars et tenter d’y survivre. Etudier Prometheus et s’interroger sur l’origine et l’évolution des espèces extraterrestres… Ici, Roland Lehoucq astrophysicien au CEA, et Jean-Sébastien Steyer, paléontologue au Muséum national d’histoire naturelle de Paris et au CNRS.
ne cherchent pas à démolir le septième art et son rapport à la science, mais bien à enrichir le regard du lecteur en traitant du contenu scientifique d’une quinzaine de films. Plus que le résultat, c’est la démarche qui importe mobiliser ses connaissances, s’informer, faire preuve d’esprit critique, développer sa capacité d’analyse, goûter au plaisir de la découverte. Et, surtout, faire de la science en s’amusant !

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L’enfance attribuée de David Marusek, chez le Bélial

Quatrième de couverture : 

En cette fin de siècle surpeuplée, quand les traitements anti-vieillissement rendent chaque individu virtuellement immortel, avoir un enfant relève du luxe le plus indécent. Sam Harger, artiste spécialisé en design d’intérieur, ne s’attendait pas à un tel bonheur lorsqu’il rencontra l’ambitieuse Eleanor Starke. Couler le parfait amour, et maintenant l’autorisation d’avoir un bébé… une chance inouïe pour le couple, qui ne boude pas son plaisir.
Mais dans ce monde surveillé à l’extrême, dominé par l’informatique et les intelligences artificielles, est-on jamais à l’abri des bugs ?

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Acadie de Dave Hutchinson, chez le Bélial

Quatrième de couverture : 

Parce qu’il était précisément le type qui avait le moins envie du poste, Duke a été désigné Président de la Colonie. La Colonie, c’est cet ensemble d’habitats spatiaux cachés dans un système stellaire isolé et sans grand intérêt. Le boulot de Duke, purement honorifique, lui permet de se la couler douce… sauf dans les situations de crise comme celle qui se présente. Car voilà qu’une sonde en provenance de la Terre arrive aux frontières du système.
Pour les résidents de la Colonie, il n’y a pas pire nouvelle. Cela fait cinq siècles qu’ils fuient l’autorité terrienne : sous la houlette de la généticienne Isabel Potter, ils ont établi une véritable utopie itinérante où une frange toute particulière de la population, les Ecrivains et les Gamins, peut laisser libre cours à sa créativité en matière de reprogrammation génétique. Etre rattrapés est tout simplement inenvisageable : pour avoir violé les strictes lois bioéthiques terriennes, même il y a plusieurs siècles, c’est la peine capitale qu’ils encourent. Heureusement, Duke est l’homme de la situation… non ?

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Hors-série 2019, Une Heure-lumière chez le Bélial

Quatrième de couverture : 

Une Heure-Lumière, c’est la distance que parcourt un photon dans le vide en 3600 secondes, soit plus d’un milliard de kilomètres… C’est aussi le nom d’une collection réunissant vingt-deux titres à ce jour, un espace éditorial inédit, unique, tant par le fond que par la forme, qui ambitionne de faire voyager vite et loin le lecteur. C’est enfin l’une des plus belles réussites de ces dernières années dans le champ hyper balisé des littératures de genre, ici fêtée avec ce hors-série 2019, le deuxième du genre, qui propose une longue novelette inédite du britannique Ian R. MacLeod, auteur dans cette même collection du très remarqué Poumon vert
Une heure-lumière… avec les étoiles pour horizon !

Et vous, avez-vous déjà lu certains de ces romans? Si oui, qu’en avez pensé?

Je vous souhaite un bon mois de lecture !

17 commentaires

  1. Beau programme ! Pour répondre à ta question, j’en ai lu 4 : Les lions d’Al-Rassan (magistral), Chiens de guerre (classique mais très bon -même si moins que Dans la toile du temps-), Acadie (surprenant et vertigineux sur la fin) et L’enfance attribuée (excellent mais glaçant -ou l’inverse-). J’ai le hors-série UHL en stock mais je n’ai pas eu le temps de lire la nouvelle (cela devrait être fait tout prochainement). J’ai hâte d’avoir ton sentiment sur tout ça, en tout cas.

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