Rétrospective littéraire : Septembre 2020

Coucou tout le monde, 

J’espère que vous avez passé un bon mois de septembre? Je reviens vers vous pour vous faire un petit bilan du mois écoulé. Je n’ai pas fini de lire toutes les lectures prévues car il m’en manque deux mais pas de panique, je les reporte dans ma PAL du mois d’octobre. Parmi les évènements qui ont marqué cette rentrée, il y a mon vote du PLIB 2020 dévoilé dans cet article et ma décision de ne pas reconduire mon expérience en tant que jury pour une trois session. 

Vous pouvez désormais cliquer sur la couverture pour vous rendre directement sur ma chronique. 

Allez, c’est parti!

La cité des Chimères de Vania Prates, chez SNAG. Service Presse. 

Pour résumer : par rapport à toutes les parutions récentes de romans post-effondrement dans le genre Young Adult, La cité des Chimères tire son épingle du jeu en évitant l’écueil d’une énième dystopie. Au contraire, en prenant le parti de l’utopie, l’autrice apporte une petite touche d’originalité qui n’est pas négligeable. Son univers, son sens du merveilleux et ses personnages sont également bien développés, parfois un peu trop car l’intérêt de l’intrigue finalement se retrouve un peu étouffée. Rien de grave toutefois car je pense que les personnes en quête d’un roman YA positif et mignon peuvent y trouver leur compte.

Félines de Stéphane Servant chez Rouergue. 

Pour résumer : j’ai beaucoup aimé Félines, le classant même en second dans mes préférences des romans finalistes du PLIB 2020. Cette dystopie est très efficace, elle possède un style d’écriture fluide, un rythme ponctué de rebondissements et de suspense : quant aux personnages, ils sont attachants et évoluent au fil de l’intrigue. Mais, surtout ce texte mériterait d’être étudié en classe par les faits de société qu’ils dénoncent comme le harcèlement scolaire, le sexisme et le racisme. Bref, une belle découverte.

Mers mortes d’Aurélie Wellenstein, chez Scrinéo

Pour résumer : je n’ai pas du tout aimé ce roman : le seul point positif selon moi est qu’il possède une certaine originalité (notamment, les marées fantômes peuplées de spectres d’animaux revenus pour se venger des humains). Mais malheureusement, j’ai eu beaucoup de mal à aller au bout de ma lecture : en cause, le style d’écriture et les dialogues auxquels je n’ai pas accrochés, les personnages pour lesquels je n’ai pas ressenti beaucoup d’empathie, l’intrigue répétitive et le discours environnemental trop culpabilisant. Après, il est possible que ce n’est pas du tout ce que l’autrice a voulu exprimer mais c’est ainsi que je l’ai ressenti.

Empire, un fabuleux voyage chez les Romains avec un sesterce en poche d’Alberto Angela, chez Payot éditions. 

Pour résumer : Empire est un excellent ouvrage de vulgarisation en Histoire Romaine : non seulement, il est très agréable à lire par son côté romanesque qui permet au lecteur non seulement de bien s’immerger dans la période mais aussi d’éprouver de l’empathie pour les personnages rencontrés. Mais, il permet aussi de compléter ses connaissances que l’on soit néophyte ou lecteur confirmé grâce à un travail sérieux qui s’appuye autant sur des sources historiques que sur des travaux d’archéologues et d’historiens contemporains. Pour ma part, c’est un coup de coeur! Et le mois prochain, je vais acquérir les autres ouvrages traduits en français : Cléopâtre, Les trois jours de Pompéi et Une journée de la Rome Antique.

Nixi Turner (Tome 5) de Fabien Clavel chez les éditions du Chat noir, dans la Collection des chatons hantés. 

Pour résumer : ce dernier tome de la saga Nixi Turner n’est pas vraiment mon préféré en raison de quelques défauts (redondance du récit et des situations qui ne permet pas de surprendre le lecteur, dialogues peu naturels et personnage, porteur de la connaissance, tourné en ridicule) même s’il convient de mettre en valeur quelques trouvailles dans l’intrigue.
Toutefois, si je dois revenir sur la pentalogie, je la trouve plutôt bien adaptée au public-cible et je me dis qu’elle peut être aussi l’occasion d’être lue à l’école ou dans le cercle familiale pour aborder des sujets graves dont certains adolescents pourraient être victimes. Malheureusement, les sujets ne sont pas tous traités de la même manière et certains comme les violences familiales auraient mérité un plus grand développement. Mais, la saga a au moins le mérité d’exister et peut déjà  s’avérer être un point de départ.

Abimagique de Lucius Shepard, chez le Bélial, dans la collection Heure-Lumière

Pour résumer : Abimagique est une novella qui était vraiment bien partie : possédant un style d’écriture fluide, un personnage original et mystérieux et un équilibre dans le genre du fantastique qui fait que l’on ne sait jamais ce qui réel de ce qui ne l’est pas, malheureusement, je ne peux pas en dire autant de la seconde. Je n’ai pas trop accroché au délire mystique mais surtout la fin abrupte est très décevante. Bref, Abimagique n’est pas la novella que j’ai préférée dans la collection d’une Heure-Lumière, next!

En ce qui concerne les Contes hybrides de Lionel Davoust, il est déjà lu et chroniqué : j’ai prévu de le publier le 3 septembre prochain. Quant à l’ouvrage de Massimo Osanna, Les nouvelles heures de Pompéi, il est toujours en cours de lecture. Il faut dire que c’est une grosse bête qui s’adresse à des spécialistes. Donc, il faut un minimum de concentration mais il est passionnant!

Allez, je vous donne rendez-vous demain pour la présentation de ma PAL d’octobre!

6 commentaires

  1. Pas mal de lectures pour le PLIB, dis-donc ! 🙂 C’est un beau bilan 👍🏻 Personnellement, je suis intriguée par la lecture de Félines, qui semble être une lecture assez innovante pour le young adult 🙏🏻

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  2. J’espère quand même qu’Abimagique me plaira quand je le lirai. Je viens de terminer Les attracteurs de Rose Street, du même auteur, et c’était très bien.
    Contes Hybrides est aussi dans ma PAL

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