Rétrospective littéraire : Octobre 2020

Coucou tout le monde, 

Bon, ça y est! Le couperet est tombé : second confinement. A priori, je me sens moins affectée que la première fois car pour le moment, je ne semble pas avoir de panne de lecture. On verra bien dans les prochaines semaines. Dans tous les cas, je me sens moins prise au dépourvue : je devrais toujours télétravailler en journée  comme la première fois et j’ai prévu pas mal de lectures et de matériel pour fabriquer quelques petits bijoux les soirs et les weekends. Bref, on verra bien. J’espère qu’il en sera de même pour vous. 
En attendant, je vous propose un petit bilan du mois d’octobre en espérant susciter chez vous quelques envies de lecture. 

Allez, c’est parti!

Vous pouvez retrouver ma chronique de Contes hybrides de Lionel Davoust, aux éditions 1115, ici

Les éditions 1115 ont mis à l’honneur trois textes de Lionel Davoust très différents les uns des autres puisqu’ils appartiennent chacun à un registre majeur de la SFFF (Fantastique, Science Fiction et Fantasy). L’auteur n’hésite pas à reprendre les codes classiques de ces genres et à les détourner soit dans un but poétique, épique ou humoristique. Si j’ai moins aimé la première nouvelle par rapport aux deux autres, il n’empêche que les chutes sont toujours très bien trouvées et surprennent le lecteur.

Vous pouvez retrouver ma chronique Les nouvelles heures de Pompéi de Massimo Osanna, chez les éditions Flammarion, ici

Les nouvelles heures de Pompéi est un ouvrage passionnant qui permet de faire le point sur les fouilles et les travaux effectués depuis 2012 dans le cadre du Grand Projet Pompéi. A la longueur de mon article, vous aurez probablement compris que j’ai trouvé beaucoup d’intérêt à cette lecture et encore, il y avait tant de choses à dire que j’ai dû faire des choix. Si vous êtes familier de la période et de la civilisation romaine, je vous en conseille bien évidemment la lecture. En revanche, si vous êtes un débutant, vous risquez peut-être d’être perdu voire dérouté par la logique des articles de l’auteur. Préférez donc le visionnage du documentaire éponyme diffusé sur France 5 ou si vous en avez l’occasion, allez visiter l’exposition au Grand Palais à Paris, ouverte jusqu’au 2 novembre 2020.

Vous pouvez retrouver ma chronique des Voyages d’Ibn Battuta d’Alessandra et Akalay, aux éditions Aire Libre, ici

L’adaptation en bande dessinée de la Rihla d’Ibn Battûta elle-même retranscrite en une version plus moderne par Lofti Akalay au XXème siècle est une véritable réussite. Les dessins, fruits de sept années de travail de la part de Joël Alessandra, sont magnifiques et invitent au voyage et à la contemplation. Quant au récit proprement dit, s’il peut parfois être répétitif, il n’en demeure pas moins intéressant. J’ai beaucoup apprécié aussi que les auteurs prennent du recul par rapport au récit du voyageur en mettant en exergue ses anecdotes plus « controversées ». Bref, Noël arrive bientôt et cette bande dessinée peut être un joli cadeau à offrir ou se faire offrir.

Vous pouvez retrouver ma chronique de Vigilance de Robert Jackson Bennett, dans la collection Heure-Lumière, au Bélial, ici

Vigilance est sans conteste l’un des meilleurs textes de la Collection Heure-Lumière! (La dernière novella qui m’avait prise aux tripes de cette manière était L’homme qui mit fin à l’Histoire de Ken Liu). Possédant une intrigue surprenante pleine de rebondissements et un univers riche et crédible, fruit d’une réflexion très poussée de la part de Robert Jackson Bennett sur la société américaine actuelle, la novella se veut également très cynique et terriblement pessimiste. C’est un texte qui va longtemps me marquer. 

Vous pouvez retrouver ma chronique Des filles des Marins perdus de Térésa Radice et de Stéfano Turconi, aux éditions Glénat, ici

J’ai beaucoup apprécié ce spin off : les dessins sont toujours aussi agréables à regarder (même si j’ai une petite préférence pour la version en noir et blanc du Port des Marins perdus) et les personnages sont également très bien croqués et sont attachants. Quant au récit, contrairement au Port des Marins perdus qui possédait une dimension fantastique, il est plutôt bien ancré au contexte historique du début du XIXème siècle notamment dans sa première partie (avec la colonisation anglaise de la Nouvelle-Zélande et ses conséquences) ou littéraire dans la seconde (avec l’hommage au roman Orgueil et préjugés de Jane Austen). Pour ma part, je continuerai avec grand plaisir la suite.

Vous pouvez retrouver ma chronique de L’héritage du Rail (Tome 2) de Morgan of Glencoe, dans la collection Naos, chez ActuSF ici. Service Presse. 

L’héritage du Rail est une uchronie encore plus réussie que le tome précédent :

  • Les écueils que j’avais soulevés dans le premier ont été effacés (textes en anglais désormais traduits en notes de bas de page, personnages et situations plus nuancés).
  • Les valeurs positives (féminisme, personnages LGBT+, vivre ensemble, bienveillance, solidarité, accomplissement personnel, etc….) déjà mises en avant Dans l’ombre de Paris sont non seulement encore une fois présentes mais également plus développés.
  • L’univers est encore plus complexe et fait montre d’une qualité d’écriture et d’une réflexion poussée de la part de l’autrice.

Bien que ce tome soit très étoffé (plus de 460 pages au compteur), je n’ai pas vu les pages défiler et je l’ai lu en deux jours. Bref, j’ai grand hâte que le troisième tome soit publié!

Vous pouvez retrouver ma chronique de Nightflyers de George R. R. Martin, dans la collection Hélios, chez ActuSF ici. Service Presse. 

Je suis assez partagée concernant le recueil de nouvelles Nightflyers. Les trois premières (Le Volcryn, Pour une poignée de volutoines et Weekend en zone de guerre) ont emporté mon adhésion en raison d’intrigues plutôt bien ficelées, un suspense maîtrisé et des personnages intéressants et attachants. Toutefois, il n’en est pas de même pour les trois dernières (Sept fois, sept fois l’homme jamais!, Ni les feux multicolores d’un anneau stellaire, Une chanson pour Lya) à cause de leur récit soit nébuleux, complexe ou étrange.

Les fleurs de la mer Egée (Tomes 1 & 2) d’Akame Hinoshita, chez Komikku éditions. 

Je n’ai pas écrit de chronique sur les deux premiers mangas de cette série qui en compte trois (le troisième tome devrait sortir mi-novembre). Mais, je vais vous faire un petit résumé de mon ressenti :

J’ai beaucoup aimé ces deux premiers tomes qui se déroulent au XVème siècle et narre la rencontre de Lisa, une jeune fille impétueuse de la bourgeoisie de Ferrare et Olha originaire de Qirim (la Crimée actuelle, située au nord de la Mer Noire). Ce manga vous donnera l’occasion d’un voyage au coeur de villes italiennes comme Ferrare ou Venise mais aussi sur la côte Dalmate, dans l’actuelle Croatie (Pula, Split, Dubrovnik), l’île de Corfou et enfin la Crète. Ces deux mangas sont vraiment bien documentés que ce soit au niveau des décors (les villes de Ferrare et de Venise dans lesquelles je suis allée sont bien retranscrites à travers les dessins) mais aussi des mœurs de l’époque. Justement, c’est peut-être là où le bât blesse car l’autrice s’attache un peu trop au côté documentaire au détriment de l’intrigue qui peine parfois à être intéressante. Je ne suis pas certaine que le public cible adolescent adhère à l’idée. Mais, pour ma part, cela a bien fonctionné. 

Voilà, j’espère que certaines chroniques vous auront donné envie de lire certains livres de ma PAL d’octobre (notamment Vigilance, mais après je dis ça, je dis rien!). N’oubliez pas que vous avez jusqu’à ce soir pour participer à mon concours organisé dans le cadre du Mois de l’Imaginaire!

A demain pour la présentation de ma PAL de Novembre!

11 commentaires

  1. Je ne sais pas si on peut dire « bon confinement » mais je te le souhaite quand même 😉 Moi j’avais fait le plein de livres en prévision mais on n’est même pas confiné ^^ Je te rejoins concernant Vigilance et Les filles des marins perdus.

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