Quatrième de couverture :
Soraya marche dans les rues de Paris ; elle erre comme peuvent errer les gens qui ont tout perdu ou qui se sont perdus eux-mêmes. Elle n’a qu’un sac sur le dos et un vieux cahier qu’elle ne quitte pas. Elle a certainement eu une autre vie avant ; ses manières sont trop belles, son porte-monnaie trop plein. Alors quoi ? Qu’est-ce qui la pousse à vivre dehors, à écumer les chambres d’hôtel minables, à suivre cet homme étrange qui parle aux morts ? Seul un très vieux cahier, qu’elle ouvre dès qu’elle le peut, semble réussir à l’apaiser.
Elle lit les mots de Célestine, sa mystérieuse aïeule qui a traversé les océans alors qu’elle n’avait que quinze ans pour arriver à Paris durant l’hiver 1788. Le froid est plus violent que jamais et la révolution gronde…