Shutter Island (BD) de Christian De Metter et Dennis Lehane

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Quatrième de couverture : 

Nous sommes dans les années cinquante, au large de Boston, l’îlot de Shutter Island abrite un hôpital psychiatrique où sont internés des criminels. Lorsque le ferry assurant la liaison avec le continent aborde ce jour-là, deux hommes en descendent : le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule. Ils sont venus à la demande des autorités de la « prison-hôpital » car l’une des patientes, Rachel Solando, manque à l’appel. Comment a-t-elle pu sortir d’une cellule fermée à clé de l’extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Œuvre incohérente d’une malade ou cryptogramme ? Au fur et à mesure que le temps passe, les deux policiers s’enfoncent dans un monde de plus en plus opaque et angoissant.

Editeur : Casterman

Nombre de pages : 128

Prix : 19,00€

Mon Avis :

Je n’ai pas connu Shutter Island par le biais du roman original (qu’il faudrait que je lise, d’ailleurs, un jour) mais par le film de Scorsese, sorti en 2010. Je l’avais trouvé époustouflant par sa mise en scène et le jeu d’acteur de Leonardo Di Caprio. (En aparté, j’ai découvert le talent de ce dernier grâce à Shutter Island et Django car j’en étais restée à sa prestation de Titanic). Du coup, j’étais impatiente de découvrir l’adaptation en bande dessinée du fameux roman de Dennis Lehane.

Dans les années 50, deux Marshalls Teddy Daniels et Chuck Aule sont mandés sur l’île de Shutter Island, au large de Boston pour enquêter à l’hôpital psychiatrique. En effet, Rachel Solando, incarcérée pour avoir noyé ses trois enfants, s’est évaporée sans laisser de traces alors même que sa cellule était fermée de l’extérieur. Malheureusement pour les agents, ils se heurtent au manque de coopération du personnel et ont bien du mal à poursuivre leur enquête. Comble de malchance, une tempête les surprend et leur empêche tout contact avec le continent…

Au niveau scénario, je n’ai pas eu de surprise étant donné que j’avais bien en tête celui du film. La seule chose surprenante se situe peut-être au niveau du dénouement : je me rappelle que dans l’adaptation de Scorsese, il y avait un double niveau de lecture alors que dans la bande dessinée, le lecteur n’a pas de doute possible quant à l’issue. Il est probable que cette dernière soit plus proche du roman original.

En revanche, j’ai beaucoup apprécié les dessins de couleur sépia pour le déroulement de l’intrigue sur l’île et ceux en couleur pour les faits passés et les souvenirs. La couleur sépia permet au lecteur d’être bien immergé dans l’environnement un peu angoissant de l’univers psychiatrique. Le seul reproche que j’aurais à faire se situerait au niveau des personnages : en effet, j’avais du mal à dissocier au début, les deux marshalls car ils sont relativement proches graphiquement.

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En conclusion, la bande dessinée Shutter Island est une adaptation tout à fait réussie dans le sens où elle est belle esthétiquement. Et bien que je ne puisse dire si elle est fidèle au roman initial, le récit est quant à lui digne d’intérêt et l’ambiance immersive.

Note 4/5

13 commentaires

  1. Je connais également ce titre par l’intermédiaire du film. La couleur sépia doit donner une ambiance proche du long métrage. Pourquoi pas, cela me tenterai bien de découvrir à l’occasion.

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  2. Voilà qui donne envie de se jeter sur cette bd (ainsi que du roman original)….
    Merci pour ce bel article, source d’inspiration d’une future lecture…
    Cordialement.
    Jean-Noel

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