D-Day : Les soldats du débarquement de Gilles Milton

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Quatrième de couverture :

Soixante-quinze ans ont passé depuis le jour du débarquement de Normandie. Ce petit matin de juin, la plus grande invasion par la mer jamais organisée dans l’Histoire allait s’avérer cruciale dans le dénouement de la Deuxième Guerre mondiale. La bataille, aux dimensions épiques, impliqua 156 000 hommes, 7 000 bateaux et 20 000 véhicules blindés. Les événements du 6 juin 1944 furent menés par des individus héroïques, qui combattirent jusqu’à ce que les défenses allemandes soient détruites.
C’est l’histoire de ces hommes (alliés, allemands, français) qui est racontée ici. Pour évoquer les événements du D-Day, Giles Milton rapporte les récits des survivants : le jeune conscrit allié, le défenseur d’élite allemand, le résistant français. Depuis les stratèges du QG jusqu’aux soldats de la Wehrmacht dans les bunkers, D-Day : Les soldats du débarquement évoque avec force la terreur absolue de ceux qui étaient pris au piège de la ligne de front de l’Opération Overlord.
Milton donne également la parole à ceux que l’on n’avait jamais entendus : la fille du boucher du village, la femme du commandant du panzer, le chauffeur du général.

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Une étoile tranquille de Pietro Scarnera

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Quatrième de couverture :

Le matin du 19 octobre 1945, Primo Levi revient à Turin, sa ville natale, après un an passé dans le camp d’Auschwitz et un long périple à travers toute l’Europe de l’Est. Levi était alors un jeune homme de 26 ans qui rentrait chez lui « bouffi, barbu et en haillons », habité par un besoin presque physique de raconter. Deux ans plus tard, il publiera Si c’est un homme et, en 1963 La trêve, les témoignages les plus poignants jamais écrits sur l’univers concentrationnaire.
Cinquante ans plus tard, ce sont deux jeunes gens qui se rendent à Turin pour suivre la trace de Levi, en recueillir l’héritage moral tout en brossant son portrait d’homme et d’écrivain. Entre biographie et fiction, la bande dessinée de Pietro Scarnera se nourrit des photos et documents d’époque et se déroule suivant les anecdotes reportés par Levi lui-même ; elle trace son parcours d’écrivain depuis Si c’est un homme et jusqu’à Les élus et les damnés, pour s’arrêter un instant avant ce matin d’avril 1987 où Levi a mis fin à ses jours.

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Anna Politkovskaia, journaliste dissidente de Francisco Matteuzi et d’Elisabetta Benfatto

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Quatrième de couverture :

Dénonçant la corruption et les violations des libertés publiques, Anna Politkovskaïa s’attire les foudres du régime. Ses révélations sur le conflit en Tchétchénie lui seront fatales. Le 7 octobre 2006, elle est assassinée dans l’ascenseur de son immeuble, à Moscou. L’onde de choc de sa disparition est mondiale. Journaliste courageuse et femme déterminée, elle fut et reste la voix de la Russie qui résiste.

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La Trêve de Primo Levi

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Quatrième de couverture :

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, un groupe d’Italiens, rescapés des camps nazis, entame une marche de plusieurs mois :  » accompagnés  » par l’Armée Rouge, ils cherchent à rejoindre leur terre natale. Héros et traîtres, paysans et voleurs, savants et nomades se retrouvent pêle-mêle dans une réjouissante pagaille : autant d’hommes qui redécouvrent, émerveillés, la vie, le monde, la forêt, les filles, sans oublier l’art du trafic pour subsister… La Trêve est le récit picaresque et authentique de leurs tribulations extravagantes sur les routes d’Europe centrale. À travers la confrontation de deux peuples, Primo Levi révèle les ressources merveilleuses d’hommes qui se montrèrent à la hauteur de leur destin.

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Ma part de Gaulois de Magyd Cherfi

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Quatrième de couverture :

Printemps 1981, dans une cité d’un « quartier » de Toulouse, un rebeu atypique qui s’idéalise en poète de la racaille escalade une montagne nommée « baccalauréat » : du jamais vu chez les Sarrasins. Sur la ligne incertaine et dangereuse d’une insaisissable identité, le parolier-chanteur de Zebda raconte une adolescence entre chausse-trape et croc en jambes, dans une autofiction pleine d’énergie et de gravité, d’amertume ou de colère, de jubilation et d’autodérision.

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Les tribulations d’une cuisinière anglaise de Margaret Powell

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Quatrième de couverture :

Dans l’Angleterre du début des années 1920, la jeune Margaret rêve d’être institutrice, mais elle est issue d’un milieu modeste et doit « entrer en condition ». De fille de cuisine elle devient rapidement « cuisinière », un titre envié parmi les gens de maison. Elle n’en est pas moins au service de « ceux qu’on appelle « Eux » », confinée au sous-sol de l’aube à la nuit. Elle sait leur tenir tête et rend souvent son tablier pour améliorer ses conditions de travail, ce qui nous vaut de découvrir bien des dessous de maisons et de maîtres.
Grâce à son franc-parler aux antipodes des récits nostalgiques de domestiques trop parfaits, ce truculent témoignage paru en 1968 valut la célébrité à Margaret Powell (1907-1984) et inspira plusieurs scénaristes, dont celui de la série Downton Abbey.

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10 jours dans un asile de Nellie Bly

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Quatrième de couverture : 

Engagée en 1887 au journal New York World du célèbre Joseph Pulitzer, Nellie Bly se voit confier une mission pour le moins singulière : se faire passer pour folle et intégrer un asile, le Blackwell’s Island Hopital à New York. Intrépide, courageuse et soucieuse de dénoncer les conditions de vie des laissées-pour-compte, elle accepte le défi et endosse le rôle. Elles reste dix jours dans l’établissement et en tire un brûlot. D’abord publié en feuilleton, ce reportage undercover met en lumière les conditions épouvantables d’internement des patientes ainsi que les méthodes criminelles du personnel. L’œuvre de Nellie Bly, jusqu’alors inédite en France, marque la journalisme dit « infiltré » et préfigure les luttes pour l’émancipation des femmes.

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Le tour du Monde en 72 jours de Nellie Bly

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Quatrième de couverture :

En plein essor du journalisme embarqué, dépêcher un reporter pour battre le record du tour du monde était une bonne idée. Envoyer une femme en était une meilleure encore. Lorsque Nellie Bly entreprend sa circumnavigation en novembre 1889, elle part entièrement seule, chargée d’un unique sac à main de voyage. Son objectif : battre le record fictif de Phileas Fogg, le héros britannique du roman de Jules Verne, Le Tour du monde en 80 jours. Costume de voyage – cape, veste bleue à col haut, jupe, long manteau de laine à gros carreaux et mallette de cuir – Nellie Bly boucle en 72 jours une ode à l’audace et à la détermination sans jamais se départir de son impeccable autodérision.

Après 10 jours dans un asile, le succès inouï de cette nouvelle aventure consacre la figure de Nellie Bly comme symbole de la lutte pour l’émancipation des femmes et pionnière du journalisme d’investigation.

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