Quatrième de couverture :
Dans la France du XVIIe siècle, une femme à la beauté sans pareille s’aventure malgré elle dans un complot politique qui la dépasse. Corrompue par la trahison et les faux-semblants, elle va devenir l’une des plus redoutables espionnes de son époque, maniant aussi bien la cape dissimulatrice que l’épée meurtrière. Ballotée par les machinations, les duels épiques et les amours fatals, elle devra user de tout son courage et de toute sa ruse pour survivre.
Editeur : Ankama
Nombre de pages : 288
Prix : 25,90€
Date de sortie : 20 novembre 2015
Mon Avis :
Une bibliothèque est un lieu magique dans lequel je suis certaine que mon porte-monnaie ne me fera pas la gueule! Au contraire de la librairie, je peux me permettre de m’y rendre pour un livre et en ressortir avec dix sans problème! C’est ainsi que l’intégrale de Milady de Winter m’a fait de l’œil et m’a inconsciemment dit : « Prend-moi! Prend-moi! Prend-moi ». Faible comme je suis, forcément j’ai cédé!
Dans une forêt, une jeune femme nue se réveille subitement, pendue. Avec grande difficulté, elle parvient à se décrocher puis retrouve un peu plus loin ses vêtements. Entre la vie et la mort, elle se rend dans sa demeure en invectivant un nom, celui de son mari. Celui-là même l’a pendu en découvrant la marque d’infamie sur son bras gauche, la fameuse fleur de lys. Cette jeune femme n’est autre que Milady qui décide alors de fomenter sa vengeance…
Agnès Dupré a fait le pari de dépoussiérer le roman d’Alexandre Dumas, Les trois Mousquetaires et je dois dire que de ce point de vue, elle a plutôt réussi. Prendre le partie d’une des méchantes les plus manipulatrices et redoutables de la littérature française est plutôt audacieux. Milady est au centre de l’intrigue et nous livre un portrait plus contrasté que dans le roman (elle est victime en même temps que bourreau), ce qui est très appréciable.
En revanche, j’ai beaucoup lu que la bande dessinée était féministe mais je ne suis pas vraiment d’accord. En effet, les personnages masculins sont ridiculisés : D’Artagnan apparaît comme un bêta addict au sexe, Athos est misogyne à outrance et le Comte de Buckingham, un violeur. Quant à Milady, elle se sort des situations difficiles en usant de ses charmes vénéneux. Les autres personnages féminins ne sont pas vraiment mis en valeur également : pour exemple, Anne d’Autriche apparaît comme une nymphomane égoïste qui se moque éperdument de la disparition de sa servante, Constance Bonacieux.
A de nombreuses reprises, j’ai eu le sentiment que la bande dessinée relevait davantage de la parodie qu’une relecture du fameux roman. En cause? Des dessins caricaturaux et un côté libertin trop prononcé. Dommage…
C’est dommage en effet, je trouvais l’idée plutôt sympa… Merci pour ton retour 🙂
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Avec plaisir!
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Mhhh! Je n’aime pas du tout le graphisme. Alors si l’idée de départ me séduit plutôt pas mal, Milady est une antagoniste de grande classe, la réalisation me laisse dubitative.
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Oui, en effet, le dessin ne m’a pas vraiment séduite également.
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Je passe mon tour. 😉 Je n’aime pas trop les dessins non plus, alors si le reste n’est pas à la hauteur…
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Disons qu’effectivement, ce n’était pas ma tasse de thé!
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Même chose pour moi, le graphisme est beaucoup trop brouillon à mon goût. Mais merci pour ta critique 🙂
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Avec plaisir, Apo!
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J’ai trouvé que cette bd était loin de l’élégance de Dumas. Je trouve Milady bien plus flamboyante dans le roman.
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Oui, complètement! Mais, je pense que c’est un parti pris de l’auteur qui a voulu « moderniser »le roman.
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